La biomasse regroupe toutes les matières organiques vivantes, d’origine végétale ou animale, pouvant être utilisées pour la production d’énergie. Cette transformation de la matière première en source d’énergie renouvelable est un excellent moyen de lutter contre la dépendance aux énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) pour la production de chaleur, des biocarburants et d’électricité. Cela permet aussi d’accroître la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique.

Naturelle, propre et renouvelable, l’énergie biomasse reste la forme d’énergie la plus utilisée par l’homme depuis la découverte du feu. Elle permet, grâce à la chaleur dégagée lors de la combustion des matières ou du biogaz provenant de leur fermentation, de produire de l’électricité.

La biomasse énergie est obtenue à travers différents types de processus, à savoir :

• la voie sèche, comme la combustion du bois-énergie, la gazéification et la pyrolyse ;
• la voie humide, notamment la méthanisation ;
• la production de biocarburant.

Plus que jamais d’actualité en France, la biomasse occupe la première marche de podium en matière d’énergie renouvelable (devant l’énergie hydraulique, la géothermie et l’éolien). À elle seule, elle y représente près de 50 % de la production totale d’énergies durables.

En plus d’être performante, l’énergie biomasse a aussi le mérite d’être écologique. Elle permet effectivement de limiter les émissions de gaz à effet de serre et de réduire le volume de déchets. Elle s’avère également économique pour la bonne raison que le prix du bois est en moyenne trois fois moins cher que le fioul et deux fois moins onéreux que le gaz naturel, selon l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).

De nos jours, la biomasse s’avère les seules énergies renouvelables permettant de fournir des carburants liquides et de remplacer les énergies fossiles dans le secteur du transport.

À noter toutefois que la qualification d’énergie biomasse comme énergie renouvelable n’est possible que si l’exploitation des matières organiques ne dépasse pas leur capacité de régénération.