La pollution des sols est une menace importante pour l’environnement et a des répercussions sur toutes formes de vie qui évoluent en son sein. L’industrialisation, les guerres civiles, l’urbanisation, les activités minières et l’intensification de l’agriculture ont toutes contribué à affecter les terres et la nature. D’ailleurs, les conséquences de ces activités humaines ont entraîné des conséquences dévastatrices pour la planète.

Pour tenter d’éradiquer les sites et sols pollués, la filière de dépollution innove avec une technique durable nommée « bioremédiation ».

Véritable solution verte, la bioremédiation contribue à la protection de l’environnement. En plus d’être entièrement biologique, ce procédé de dépollution des sols permet l’élimination des déchets dangereux. À savoir que la bioremédiation utilise des microorganismes (bactéries, champignons, nématodes, protozoaires) pour retirer ou neutraliser les polluants chimiques des terrains pollués. Cette méthode de traitement biologique consistant à la décontamination permet de traiter de grandes surfaces à des coûts modérés. En amont, le diagnostic de pollution des sols doit être effectué afin de déterminer l’état d’altération des sols pollués.

Comme sur les sols, la présence d’hydrocarbures ou de composants organiques des activités industrielles dans les eaux souterraines nuit à la pérennité des écosystèmes et de la biodiversité. Dans ce cas de figure, il faut impérativement dépolluer toutes les zones afin de restaurer ces milieux contaminés.

Pour ce faire, l’utilisation de la méthode de bioaugmentation permet le traitement des pollutions des eaux par des boues actives. Dans une station d’épuration, les composantes polluantes vont être dégradées, transformées ou accumulées par les microorganismes. Cette capacité naturelle que possèdent certaines espèces se nourrissant des contaminants permet la dépollution de nombreux sites pollués. Ceci, tout en remédiant également aux multiples problèmes environnementaux d’envergure internationale.