Étymologiquement, le terme écologie se compose de deux mots grecs, à savoir « Oikos », qui a pour traduction maisons ou habitats, et « logos » qui signifie science. Historiquement, il s’agit d’une discipline appartenant à la biologie, inventée par le scientifique Ernst Haeckel au XIXe siècle. Ce biologiste allemand la présente comme science des relations des êtres vivants avec le milieu naturel.

C’est à partir de cette définition que l’écologiste Dajos en précisa les applications en 1866. Selon lui, l’écologie concerne les conditions de cohabitation et d’existence de tous les organismes vivants (aquatiques et terrestres), et leurs interactions avec le milieu environnemental (physique et biologique).

Toutefois, compte tenu des préoccupations environnementales d’aujourd’hui, une nouvelle notion d’écologie a vu le jour afin de répondre à la prise de conscience des impacts des activités humaines sur l’environnement. Ainsi, dès la deuxième moitié du XIXe siècle, l’écologie devient une idée politique.

En France, des voix commencent à s’élever dans le courant des années 1960 pour intégrer les enjeux écologiques et environnementaux à l’action sociale et politique. C’est ainsi que le WWF (World Wildlife Fund) est fondé en 1961, puis Les Amis de la Terre en 1970. Ces ONG (Organisations non gouvernementales) ont pour objectif de lutter pour l’environnement et pour l’écosystème afin de parvenir au développement durable.

En tant qu’idée sociale et politique, l’écologie vise la préservation des écosystèmes, de la biodiversité et des ressources naturelles. Elle a notamment pour but de combattre la crise écologique dont l’exemple le plus connu est le réchauffement climatique. Ce phénomène se traduit par l’augmentation rapide de la température moyenne de la planète. Il a actuellement des conséquences variées, comme l’acidification des océans, la réduction de la biomasse marine, la migration de nombreux êtres vivants et le risque d’extinction des espèces.

Selon le rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), même si le réchauffement est limité (+1,1 °C, en 2020, par rapport à la période préindustrielle [1850-1900]), il pourra affecter près de 2,5 milliards d’êtres humains dans le monde d’ici 2050. Des chercheurs australiens annoncent aussi une montée des eaux de 3 m d’ici 2100.