L’effet de serre désigne un phénomène naturel qui intervient dans les échanges d’énergie entre l’espace, l’atmosphère terrestre et la surface de la Terre. En d’autres termes, une partie du rayonnement solaire traverse l’atmosphère pour atteindre la terre et réchauffer le sol qui, à son tour, émet des rayons infrarouges.

Les Gaz à effet de serre ou GES capturent cette lumière infrarouge pour réchauffer la planète. Grâce à l’effet de serre, la température moyenne clémente sur Terre avoisine les 15 oC, au lieu de -18 oC. Les 5 gaz responsables de ce phénomène naturel sont :

• La vapeur d’eau (H2O),
• Le dioxyde de carbone (CO2),
• Le méthane (CH4),
• Le protoxyde d’azote (N2O),
• L’ozone (O3).

Or, les activités humaines accrues, notamment l’utilisation massive des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon), déséquilibrent le fonctionnement de l’effet de serre. Le dioxyde de carbone s’avère le gaz le plus diffusé par l’activité humaine, 80 % des émissions proviennent des combustibles fossiles et 20 % de la déforestation.

En conséquence, les fortes émissions de GES dans l’atmosphère accentuent le réchauffement climatique. Pour cause, la chaleur intense retenue par le gaz carbonique et les autres GES amplifie l’effet de serre et réchauffe excessivement la terre.

Par ailleurs, le déséquilibre de l’effet de serre cause la brume de pollution, la destruction de la couche d’ozone et l’acidification des océans. En ce sens, les mers absorbent une grande quantité des émissions de CO2 pour ainsi former l’acide carbonique. À cause de cette acidification des océans, les coraux, coquillages et huîtres peinent à construire leurs habitats calcaires.

L’effet de serre, lié aux activités humaines, a déjà entraîné un réchauffement climatique de l’ordre de 1 oC par rapport à l’ère industrielle. Cependant, les impacts négatifs de cette augmentation de température restent encore moins dramatiques. C’est pourquoi il faut agir maintenant afin de réduire l’émission des GES, en soutenant les projets écologiques. De cette façon, les conditions de vie sur terre resteront favorables à la survie des êtres vivants dans le futur.