Comment agir pour la biodiversité chacun à son échelle ?

Qu’est ce que la biodiversité ?

Zoom sur la définition concrète de la biodiversité.

Cela correspond à l’ensemble des êtres vivants présents sur terre (donc un paquet) ainsi que des écosystèmes dans lesquels ils vivent. La biodiversité intègre également les interactions entre ces espèces et leurs milieux.

La biodiversité a toujours existé, pourtant c’est un concept réellement apparu dans la sphère publique depuis les années 1980. En 1992, à l’occasion de la Convention sur la diversité biologique signée lors du sommet de la Terre de Rio de Janeiro, les Etats reconnaissent également pour la première fois l’importance de la conservation de la biodiversité pour l’ensemble de l’humanité.

Et justement, il est temps de parler de ce qu’il est possible de faire. Les actions.

5 astuces pour contribuer à préserver la biodiversité

1. Contribuer à la science communautaire

Pour agir (et donner envie d’agir), il faut d’abord connaître.

La première étape est donc de contribuer à la maîtrise des connaissances sur le sujet. Pour cela, il y a les scientifiques et chercheurs mais pas que. Depuis quelques années, on voit émerger la notion de science communautaire. L’idée ? Chaque personne peut contribuer à la connaissance. Nous sommes des milliards sur terre. Nous irons plus vite si nous remontons chacune des informations que si les scientifiques doivent tout collecter eux-mêmes. Voilà pour la théorie, et dans la pratique ?

Il existe de nombreux programmes et applications de sciences participatives.

5 exemples de projets de science communautaire :

• Le portail OPEN : Il répertorie plus de 130 programmes auxquels plus de 60 000 participants contribuent régulièrement. Il est possible de choisir le programme par thème (forêt, montagne, ville, campagne, etc…), espèces, niveaux, régions. Ensuite, vous choisissez le programme qui vous intéresse, vous regardez le détail et vous passez à l’action.
• Le programme Vigie-Nature lancé par l'Office français de la biodiversité (OFB) s'appuie sur des réseaux d'observateurs volontaires pour réaliser des comptages et des relevés de données sur certaines espèces. Chaque année, plus de 10 000 personnes contribuent à faire remonter les informations.
• L’application INPN : Cette dernière permet à chaque personne de partager des « observations » d’espèces sauvages. Pour cela, il suffit de prendre en photo ce que tu vois (insecte, animal, etc…) et d’ajouter quelques précisions (lieu, date, groupe d’espèces, etc…). Une fois l’information téléchargée, des naturalistes la vérifient et la traitent. C’est une façon de les aider à suivre l’évolution de la biodiversité sur l’ensemble du territoire.Il y a déjà aujourd’hui plus de 64 millions de données d’observation !
• L’application Birdlab : Cette solution a pour but d’aider à comprendre la vie sociale des oiseaux. Elle a été créée par Vigie-Nature et le Muséum National d’Histoire Naturelle. Elle est un peu plus exigeante que les autres mais très pertinente. Il s’agit de noter plutôt des attitudes (allers-venues des différentes espèces d’oiseaux entre les points de nourriture, mouvements en général, interactions, etc…). C’est particulièrement adapté si vous avez des mangeoires chez vous, et que vous pouvez donc voir facilement les déplacements.
• Spipoll, l’application pour repérer les insectes pollinisateurs : Einstein disait “Si les abeilles disparaissaient de la surface du globe, l'homme n'aurait plus que quatre années à vivre”. Si cette donnée n’est pas forcément précise, elle souligne tout de même l’importance des pollinisateurs. Et aujourd’hui, ils ont tendance à disparaître. Il est donc essentiel de pouvoir suivre leur évolution, c’est ce que propose Spipoll. Cette dernière se concentre sur les plantes qui vont permettre d’accueillir les pollinisateurs.

2. Protéger les habitats naturels

Au-delà du recensement et de la recherche, il est aussi possible d’agir sur le terrain.

D’ailleurs, l’Etat a détaillé quelques exemples de gestes simples qui peuvent être mis en place par chacun d’entre nous. En voici quelqu’uns :

• Consommer des fruits et des légumes locaux et de saison (c’est une façon de respecter les cycles naturels et de limiter la consommation d’énergies fossiles en lien avec le transport)
• Favoriser les alliés naturels de nos cultures (produits biologiques, auxiliaires naturels des cultures, etc…)
• Dans les jardins, planter des espèces locales qui sont favorables aux oiseaux, installer des mangeoires, des hôtels à insectes.
• De manière générale, privilégier des espèces locales qui permettent de préserver les écosystèmes existants. En effet, ces dernières sont adaptées au sol et au climat, elles sont donc plus résistantes et nécessiteront moins d’intrants.
• Végétaliser autant que possible (toitures, allées, jardins, balcons, etc…). Cela contribue par ailleurs à une bonne isolation.
• Ne jamais s’approcher d’une couvée ou d’un nid (et encore moins les toucher).
• Ne pas nourrir les animaux / oiseaux / insectes : Cela risquerait de perturber le cycle naturel des choses et d’avoir l’effet inverse de celui recherché
• Ne pas cueillir une plante que vous ne connaissez (il peut s’agir d’une espèce protégée)

💡 helios s'engage pour vous aider dans toutes ces actions au quotidien grâce au collectif Tous consom'acteurs! : découvrez les alternatives engagées pour consommer mieux (bio, local, Made in France, ...) tout en bénéficiant de remises exclusives.

Vous aussi contribuez à la transition écologique !

Ouvrez votre compte Helios et financez la transition écologique grâce à votre compte.

Ouvrir un compte

Pour aller plus loin, l’Office français de la biodiversité à créé un site internet qui référence une large panoplie de bons gestes à mettre en place.

3. Participer à des actions collectives

Nous avons parlé des actions à l’échelle d’un individu.

Sachez qu’il est également possible de se joindre à des actions collectives. C’est par ailleurs l’occasion de rencontrer des personnes sensibles aux mêmes choses que vous.

Cela peut être par exemple :

• Des collectes de déchets (en forêt ou sur les plages)
• Des événements trouvés via la plateforme “J'agis pour la nature” (activités de plein air, gratuites, qui permettent à chacun de contribuer à la préservation de l'environnement)
• La marque Patagonia a également créé la plateforme “Action works”. Celle-ci permet de voir les événements à proximité de chez soi, les pétitions en cours, les groupes lancés sur différentes thématiques.

Rendez-vous par exemple sur le site de la Surfrider Foundation pour découvrir les collectes de déchets sur la plage à proximité de chez vous

4. Sensibiliser et éduquer

Pour avoir envie de protéger, il faut d’abord connaître.

Pour cela, rien de mieux que la sensibilisation. Il existe de nombreux ouvrages sur le thème de la biodiversité. Aujourd’hui, on voulait vous parler d’un format ludique et collaboratif. Dans la même lignée que la Fresque du climat, il existe depuis quelque temps la fresque de la biodiversité.

Le fonctionnement est le même. Un atelier de 3h à faire en groupe, basé sur un jeu de cartes interconnectés, qui permet de comprendre le fonctionnement précis et les enjeux de la biodiversité. Il existe un format en présentiel mais également en ligne (pour que ce soit accessible au plus grand nombre).

Il est aussi possible de suivre des conférences ou tables rondes sur le sujet. Pour être informé des prochains événements, tournez-vous vers les médias verts.

5. Soutenir les initiatives de préservation de la biodiversité

Dernier point, il est aussi possible de soutenir financièrement des projets qui œuvrent pour préserver la biodiversité. Il existe pour cela de nombreux organismes et associations, mettant en avant des projets différents.

• helios (les comptes courants qui financent la transition)
• Miimosa (le financement participatif dédié à la transition agricole)
• Goodvest (l’assurance vie qui place sur des sujets à impact - y compris la biodiversité). En ouvrant votre Assurance-vie écologique helios, vous bénéficiez de l'expertise de Goodvest et du meilleur de l'app helios.
• Les dons aux associations (Envol Vert, Good Planet, Gorilla, les amis de la terre, etc…)

La préservation de la biodiversité est un sujet sur lequel nous pouvons tous agir, à différents niveaux. Et c’est une excellente nouvelle. En parallèle, de nombreuses initiatives sont peu à peu déployées pour œuvrer à sa protection sur le long terme. Les signaux sont donc positifs. Le chantier reste cependant encore vaste et les enjeux immenses.