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La biodiversité joue un rôle-clé dans la régulation du climat terrestre. Par exemple, les écosystèmes terrestres et océaniques jouent un rôle crucial dans l’absorption et le stockage de carbone. Malheureusement, si la biodiversité a un impact incontestable sur le changement climatique, l’inverse semble également possible. Le réchauffement climatique (et donc le crime d'écocide)représente l’une des principales menaces qui y pèsent, mais il est encore temps d'agir pour la bioviversité. Voilà le topo 👇🏽
Le climat demeure un facteur important de la répartition géographique d’un grand nombre d’espèces. Face aux changements de leur condition de vie, certains organismes vivants sont obligés de se déplacer vers des milieux plus favorables à leur survie. Concrètement, puisque le climat se réchauffe, l’aire de répartition migre vers des altitudes et des latitudes plus élevées. Les écosystèmes ont, par conséquent, tendance à s’étendre vers le nord.Dans son rapport, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) souligne que :
sur 105 000 organismes vivants étudiés, 8 % des plantes, 6 % des insectes et 4 % des vertébrés seront soumis à une modification de leurs aires de répartition géographique si la température augmente de 1,5 °C
environ 7 % de la superficie terrestre mondiale peut subir une transformation de ses écosystèmes.
Source : télécharger le PDF.
Le risque de prolifération d’espèces exotiques envahissantes s’avère également important, avec tous les effets que cela implique sur le plan économique, écologique et sanitaire.
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Ouvrir un compteL’écologie scientifique a prouvé depuis de nombreuses années que chaque espèce possède une limite thermale critique. Il s’agit d’une température maximale qu’elle peut supporter, et qu’à partir de laquelle sa mort est fortement probable.
Depuis 2019, des spécialistes anglais avaient cherché à établir une limite thermale de fertilité, une température au-delà de laquelle la fertilité d’un organisme vivant peut décliner. Les conclusions étaient préoccupantes. La conséquence du dérèglement climatique, antérieurement orientée vers les températures mortelles pour les espèces, pourrait avoir été largement sous-estimée en termes de fertilité.
Selon plusieurs études, plus de la moitié des espèces seraient susceptibles de subir l’infertilité climatique en cas de réchauffement climatique non contrôlé.
Toutes les espèces, animales ou végétales, disposent d’un habitat naturel où les conditions climatiques leur conviennent. Certes, les organismes vivants peuvent s’accommoder naturellement à de petites variations. Cependant, de nombreuses espèces ne semblent pas capables d’encaisser un changement global et constant. Par conséquent, les différents écosystèmes sont forcés soit à l’adaptation, soit à la disparition.L’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) estime que 71 % des récifs coralliens, 52 % des amphibiens et 35 % des oiseaux seront impactés par le changement climatique.Source : télécharger le PDF
De manière générale, le nombre d’espèces en voie d’extinction grandit fortement depuis une trentaine d’année, selon les Echos.
Dans son 5e rapport, le GIEC confirme que le dérèglement climatique peut entraîner la sixième crise d’extinction des espèces. Effectivement, ce fléau se produit très rapidement pour qu’une multitude d’animaux ou de plantes puissent s’y adapter.
Le mammouth est un exemple d’espèce qui s’est complètement éteinte, suite à un réchauffement climatique rapide.
Aujourd’hui, un grand nombre d’espèces menacées d’extinction pourraient subir le même sort du fait de la destruction progressive de leurs habitats. Entre autres, les ours polaires figurent actuellement parmi les animaux les plus menacés par le réchauffement climatique. Pour cause, la fonte du pôle Nord les empêche d’attraper leurs proies (phoques). Ils souffrent alors de famine.
Outre les ours polaires, le panda géant, l’orang-outan de Sumatra, l’éléphant d’Afrique, la baleine bleue, la tortue verte et les bourdons sont également menacés de disparition. Pourtant, ces animaux sont tous indispensables au maintien du bon état écologique de la Planète.
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Ouvrir un compteSelon les estimations, près de 90 % de la biodiversité marine se reproduit en bordure de mer. Source : Planète Mer
Or, le littoral est actuellement menacé par les activités humaines. Le changement climatique ne fait qu’aggraver la situation.
Les océans absorbent jusqu’à 93 % de la chaleur excédentaire occasionnée par l’effet de serre. De ce fait, le premier impact du réchauffement climatique est l’augmentation de la température de la surface océanique. Pourtant, certaines espèces, comme les récifs coralliens, ne supportent pas le contact prolongé avec de l’eau anormalement chaude. De même, le réchauffement des océans favorise l’introduction des espèces invasives dans certaines régions sous-marines. Elles entrent ensuite en concurrence avec les espèces autochtones.
La deuxième manifestation du changement climatique est l’acidification des océans. Or, cela freine le phénomène de bioacidification des faunes marines ayant une structure calcaire, comme les mollusques ou les coraux. Cette situation affecte également la répartition des organismes côtiers. De plus, elle entraîne la modification des écosystèmes en place en faveur des espèces possédant une grande capacité d’adaptation, telles que les méduses.
Le réchauffement climatique a aussi pour conséquence de modifier les propriétés physico-chimiques de l’eau. Ce phénomène est notamment à l’origine de la diminution de sa concentration en oxygène. Ce qui favorise la prolifération des méduses et les micro-organismes capables de survivre dans des milieux pauvres en oxygène. Par contre, cette situation fait peser de lourdes menaces sur les autres espèces qui ne supportent pas une telle condition. C’est, entre autres, le cas des requins, des raies ou des thons.
Pour aller + loin :
Pollution des océans : Un Danger pour la Biodiversité Marine et les Écosystèmes
Refuge pour la biodiversité et poumon vert de la planète, les forêts jouent un rôle déterminant dans la lutte contre le changement climatique. Toutefois, elles n’échappent pas aux impacts de ce phénomène. Même si près de 80 % de la déforestation dans le monde est causée par l’agriculture, le réchauffement climatique favorise aussi ce fléau.
Les forêts sont menacées par le réchauffement climatique. En effet, en raison de leur longue durée de vie, les arbres s’adaptent très difficilement aux changements climatiques dans leur environnement. Ainsi, leur croissance a tendance à baisser, tandis que leur taux de mortalité augmente.
Baisse de précipitations, déficit de neige, canicules à répétition, les forêts font face au changement climatique depuis de nombreuses années. Fragilisées ainsi par des sécheresses à répétition, elles deviennent plus vulnérables face aux attaques parasitaires. Par exemple, les sécheresses de 2018 et 2019 ont causé une crise sanitaire massive sur les résineux dans le Grand-Est.Et c’est sans parler des feux de forêts, toujours plus nombreux et destructeurs.
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Ouvrir une assurance-vieSelon les Nations-Unies, plus de 100 espèces disparaissent chaque jour et, chaque année, près de 40 000 disparaissent et des milliers sont menacées. C’est à ce phénomène qu’on fait référence quand on parle d’une sixième extinction de masse, terme employé par Elizabeth Kolbert (prix Pulitzer 2015) pour la première fois dans son ouvrage The Sixth Extinction: An Unnatural History. En d’autres termes, vous pouvez considérer que le rythme de disparition des espèces actuelles est comparable à l’extinction des dinosaures.
Car oui, notre planète a déjà connu cinq autres extinctions de masse :
Il y a -445 Ma, (85 % des espèces marines disparues suite à une glaciation)
Il y a -380 à -360 Ma, (75 % des espèces marines disparues)
Entre -252 et -245 Ma (la plus massive avec 81 % de la vie marine et 70 % des espèces terrestres disparues)
Il y a -200 Ma (75 % des espèces marines et 35 % des familles animales disparues)
Et enfin, la plus connue, il y a -66 Ma lors de la disparition des dinosaures
Certes, l’extinction de masse que nous vivions n’a pas encore atteint le niveau des extinctions précédentes, mais actuellement, de nombreuses espèces, notamment de grands animaux se reproduisant peu, se voient décimées entre autre par le réchauffement climatique, selon Vers une sixième grande crise d'extinctions ?, publié par Anne Teyssèdre il y a déjà plus de vingt ans en Décembre 2004. Et cette extinction de masse n’a pas de conséquences que dans les pôles ou en Amazonie, mais aussi en France.
Le réchauffement climatique affecte de manière croissante la biodiversité en France, qui se classe 6ème au bien triste classement des pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces menacées. (Source, liste rouge UICN). Selon l’Office Français de la Biodiversité, voilà les principaux responsables de la destruction de la biodivesité en France :
La destruction et l’artificialisation des milieux naturels (30 % des impacts)
La surexploitation des ressources naturelles et le trafic illégal d’espèces (23 % des impacts)
Le changement climatique global (14 % des impacts)
Les pollutions des océans, des eaux douces, du sol et de l’air (14 % des impacts)
L’introduction d’espèces exotiques envahissantes (11 % des impacts)
En France métropolitaine, la biodiversité est en danger : 14% des mammifères, 24% des reptiles, 23% des amphibiens et près d'un tiers (32%) des oiseaux nicheurs sont menacés de disparition. Cette situation alarmante touche également la faune aquatique avec 19% des poissons d’eau douce et 28% des crustacés d’eau douce en péril. Du côté de la flore, 15% des espèces d’orchidées sont également menacées.
La situation est tout aussi préoccupante en outre-mer. À La Réunion, plus d’un tiers des espèces d’oiseaux sont menacées ou ont déjà disparu. L'île compte également parmi sa faune menacée 14% des papillons de jour et un tiers des poissons d’eau douce. En Guyane, 13% des oiseaux et des poissons ainsi que 16% des mammifères marins sont en danger. En Martinique, les menaces pèsent sur près de la moitié des reptiles (47%), plus d'un quart des mollusques (28%) et 21% des oiseaux. Concernant la flore ultramarine, les taux de menace de disparition sont élevés : 15% des fougères et des plantes à fleurs en Guadeloupe, 41% à La Réunion et 43% à Mayotte.
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