Guide : devenez incollable sur principaux gaz à effet de serre et leurs impacts sur la planète

Dès lors que l'on s'intéresse au réchauffement climatique, le terme gaz à effet de serre est incontournable. Et pour cause, ces derniers (H20, CO2, CH4, O3, N2O) en sont en partie la cause. Mais concrètement, que sont les gaz à effet de serre ? Pourquoi ont-ils cet impact sur notre planète ? Est-il possible d’atténuer voir de supprimer leur impact ? Pourquoi le CO2 est le gaz considéré comme ayant le plus d’impact sur le réchauffement climatique ? On vous dit tout dans cet article. C’est parti !

AVRIL 2023

8 MIN

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Quelles sont les causes du réchauffement climatique ?

Ce sont les gaz à effet de serre qui sont responsables du réchauffement climatique. Plus précisément, c’est le dérèglement du volume de gaz envoyé dans l’atmosphère qui est à l’origine de ce fameux dérèglement. Et les changements de volumes de gaz viennent principalement de l’activité humaine (industrie, agriculture, production d’énergie, etc…).

Alors, comment connaître les gaz les plus impactants ? Ceux sur lesquels nous avons le plus de leviers ? Quelles sont nos perspectives pour l'avenir? On vous explique tout dans ce guide dédié au sujet.

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Pourquoi certains gaz impactent-ils le réchauffement climatique ?

Le climat, tel que nous le connaissons aujourd’hui, correspond à l’ensemble des conditions climatiques sur une période longue sur notre planète. Ce dernier repose sur un équilibre fragile entre les énergies entrantes que la terre reçoit, et les énergies sortantes.

Certains gaz impactent cet équilibre. En effet, les gaz sont composés de petites particules qui vont retenir l’énergie solaire. Ainsi, cette énergie sera en partie bloquée dans l’atmosphère (alors qu’il aurait dû en sortir).

Et c’est l’effet de serre qui impacte directement le réchauffement climatique.

Rappel : qu’est ce que l’effet de serre ?

Nous l’avons vu, l’effet de serre est un phénomène naturel.

Et plus concrètement ? C’est phénomène par lequel les gaz naturellement présents dans l'atmosphère (principalement la vapeur d'eau) retiennent une partie de la chaleur émise par notre planète.

Quelle est la problématique ? Certains gaz, présents naturellement dans l'atmosphère, ont un rôle clé. Ils absorbent une partie de la chaleur émise par la Terre. C’est ce qui permet de réguler l’ensemble. Récemment, et notamment avec l'essor industriel et la société moderne, les activités humaines ont engendré une augmentation du volume de gaz produits. Cela vient déréguler le fonctionnement de l’atmosphère et entraîne ainsi le fameux réchauffement climatique.

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Quels sont les 5 principaux gaz à effet de serre ?

Les scientifiques ont attribué à chaque gaz à effet de serre connu ce que l’on appelle "pouvoir de réchauffement global" (en anglais on parle de “Global Warming Potential” ou “GWP”). Plus concrètement, ce dernier se mesure en termes d’impact sur une échelle de temps définie à 100 ans et en comparaison au CO2 choisi comme indicateur de référence (valeur 1).

La vapeur d’eau a-t-elle plus d’impact sur l’effet de serre que le dioxyde de carbone ? Le méthane a-t-il un pouvoir de réchauffement aussi important que le protoxyde d'azote ? Vous l’aurez compris, l’idée est d’établir une classification afin de prioriser ensuite les actions à mettre en place.

La vapeur d'eau (H2O)

C’est le gaz à effet de serre le plus présent dans l'atmosphère en volume.

Il est créé naturellement par l’évaporation de l’eau présente sur l’ensemble de la surface de la terre (océans, mers, etc…). En revanche, les scientifiques s’accordent à dire qu’il est présent de manière saturée. Autrement dit ? Il a déjà atteint son impact maximal sur le réchauffement climatique. Il est donc presque impossible pour l’homme d’agir sur l’impact de ce gaz. L’idée est donc de se concentrer plutôt sur le gaz sur lequel nous avons le plus de marge de manœuvre.

Le dioxyde de carbone (CO2) : naturel et artificiel

Le dioxyde de carbone est créé à l’origine, de manière naturelle.

Il est ensuite absorbé les plantes et organismes vivants à l’occasion de ce que l’on appelle la photosynthèse (processus qui permet de transformer l'énergie lumineuse en énergie chimique).

La quantité de CO2 dans l’atmosphère a largement augmenté (+45% depuis 1750).

La raison ? En plus du CO2 naturellement produit, l’homme en crée également à travers les activités modernes (combustion de ressources fossiles, déforestation, processus industriels comme la production de ciment et de chaux, pétrochimie, sidérurgie, chauffage, transport, etc…).

Résultat ? Le CO2 est devenu en quelques années le principal responsable de l'effet de serre (plus de 50%). 70% des émissions de gaz à effet de serre correspondent à du dioxyde de carbone.

Vous l’aurez compris, le dérèglement vient donc de l’activité humaine.

C’est donc sur ce gaz que nous pouvons avoir le plus d’impact.

Le méthane (CH4)

Le méthane est issu de matières végétales en milieux humides.

Il peut donc être naturel mais aussi venir des activités humaines (agriculture, traitement des déchets ménagers, exploitation de gaz naturel, etc…).

La quantité de méthane a explosé (+ de 150 % depuis 1750). Le méthane serait ainsi responsable d'environ 20 % de l'effet de serre actuel. L’augmentation de production de méthane s’est en revanche stabilisée pendant les 10 dernières années.

Le méthane représente 13% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. En revanche, il a un “pouvoir de réchauffement global” considéré comme 25 fois supérieur à celui du CO2. Il se stabilise mais son impact reste considérable. C’est un levier à peu près aussi important que le CO2, mais sur lequel nous avons moins de marge de manœuvre quant aux activités qui actions qui peuvent être mises en place.

Le protoxyde d'azote (N2O)

On parle aussi de gaz hilarant.

La version naturelle provient du sol et des océans. Le protoxyde d’azote peut également venir de l’activité humaine (agriculture, industrie chimique, combustion de matières fossiles, etc…).

Il représente aujourd’hui 16% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

La quantité de CO2 dans l’atmosphère a également augmenté (+16% depuis 1750).

L'ozone (O3)

L'ozone est un gaz naturellement présent dans la stratosphère (à une altitude de 10-15 km).

C’est lui qui protège la planète des rayons UV. Il est directement lié à la fameuse couche d’ozone.

Ce gaz ne pose pas spécifiquement de problème en soi. Ce qui est en revanche problématique est que ce gaz a tendance à se désintégrer à cause de certaines substances produits par les activités humaines (gaz propulseurs, etc…).

L’ozone peut aussi être présent dans la troposphère (le milieu où l’on vit). Et cela devient plus problématique. Lorsqu’il est à ce niveau, c’est dû à une réaction chimique générée à cause de substances polluantes présentes dans notre environnement. Il est alors mauvais pour la santé.

L'ozone a également un impact sur l’effet de serre, mais dans une moindre mesure.

Tableau récapitulatif du potentiel de réchauffement global (PRG) des gaz à effet de serre selon le GIEC

Pour rappel, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) est un collectif de spécialistes venant du monde entier (195 États membres) et travaillant en collaboration pour synthétiser l’état des connaissances sur le changement climatique et le rôle de l’activité humaine. Cette synthèse est ensuite retranscrite dans les fameux rapport du GIEC, mis à disposition de tous (citoyens comme politiques).

Pour faciliter la compréhension du sujet, les experts du GIEC ont créé une donnée clé : les émissions en CO2eq (CO2 équivalent). L’idée ? Identifier une information centrale qui permette la comparaison entre les différents gaz. On parle aussi de Potentiel de Réchauffement Global (PRG) d'un gaz à un certain horizon de temps (ici 20 ans et 100 ans). En d’autres mots, on parle aussi de “puissance radiative” d’un gaz pendant la durée de sa présence sur terre. Voici un aperçu de ce que cela représente :

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Bon à savoir : le GIEC a également plancher sur des scénarios de réchauffement climatique selon le niveau d’émissions de GES (très élevées, élevées, intermédiaires, faibles, très faibles). Pour en savoir plus et voir le récapitulatif, rendez-vous sur notre article dédié aux scénarios du GIEC.

Zoom sur les gaz à effet de serre dits industriels

Ce sont donc des gaz qui ne sont pas naturels mais engendrés par l’activité humaine.

Les gaz fluorés (CFC, HCFC, HFC, PFC, etc.)

Ils sont utilisés de plusieurs manières (systèmes de refroidissement, solvants, extincteurs, production d'aluminium, production de mousses synthétiques, etc…).

Ces gaz ont un “pouvoir de réchauffement global” considérable et un impact en particulier sur la décomposition de la couche d’ozone. La majorité de ces gaz sont déjà interdits, il reste donc peu d’actions à mettre en place sur le sujet.

L'hexafluorure de soufre (SF6)

Ils sont principalement utilisés dans les transformateurs et fenêtres en double vitrage.

Le “pouvoir de réchauffement global” est très important mais vu que leur usage est très limité, ce n’est pas considéré comme un gros levier d’action pour lutter contre le réchauffement climatique

Le trifluorure d’azote (NF3)

Enfin, on arrive au dernier gaz qui a un impact sur le réchauffement climatique.

Le trifluorure d’azote est principalement utilisé dans le procédé de fabrication des écrans LCD et cellules photovoltaïques. Son usage a donc tendance à augmenter au vu de la demande croissante sur le sujet.

Son “pouvoir de réchauffement global” est très important. Il était jusque là sous estimé, dans la même logique pour l’hexafluorure de soufre, mais au vu de la demande en augmentation, il y a de fortes chances que le sujet soit suivi de beaucoup plus prêt dans les prochaines années.

Quel est l’impact pour nous de l’effet de serre ? 

L’homme, directement impacté par l’effet de serre

Selon l’OMS, plus de 3,6 milliards de personnes vivraient déjà dans des zones très sensibles au changement climatique. Entre 2030 et 2050, les experts estiment que le changement climatique pourrait entraîner près de 250 000 décès supplémentaires par an. Les raisons ? Dénutrition, paludisme, diarrhée et au stress lié à la chaleur, phénomènes extrêmes (incendies, inondations, tempêtes, etc…). 

L'agriculture, responsable et victime du réchauffement climatique

L'agriculture est à la fois une victime et en partie responsable du réchauffement climatique. Les experts estiment que l’agriculture serait à l’origine de 30 % des émissions totales de gaz à effet de serre. Les raisons ? Engrais chimiques, pesticides, déchets d'origine animale. Et à l’inverse, quelles seront les conséquences du réchauffement climatique sur elle ? Certains effets se voient déjà aujourd’hui et seront accentués demain. D’autres viendront s’y ajouter. Quelques exemples des effets du réchauffement climatique (la plupart viendront impacter les rendements, les types de culture, les conditions de travail) : 

  • La salinisation des terres

  • La réduction des réserves en eau 

  • Les variations imprévisibles de la pluviosité.

  • Les vagues de chaleur, sécheresses (et plus largement la désertification)

  • Les inondations et la prolifération des parasites et des maladies dans d’autres

  • L’évolution du climat qui engendra un nécessaire changement des cultures

Pourquoi le CO2 est-il considéré comme le gaz qui impacte le plus le réchauffement climatique ?

En termes de “pouvoir de réchauffement global”, c’est loin d’être le gaz qui a le plus d’impact.

En revanche, c’est celui dont la production a le plus largement augmenté dernièrement, au point de représenter aujourd’hui plus de 70% des émissions de gaz à effet de serre. Pire, la production de ces gaz est générée à peu près à tous les niveaux de l’activité humaine, il y a donc de fortes chances pour que le volume continue à augmenter si rien ne change.

C’est là que tout repose. L’impact de ce gaz vient de l’homme. Nous avons les moyens d’inverser la tendance, de concevoir les choses différemment, d’imaginer une industrie et des modes de vie qui tiennent compte de l’impact sur le long terme.

Pour aller plus loin : Gaz de schiste en France : tout ce que vous devez savoir sur son exploitation et son extraction et Quelle est l'empreinte carbone d'une entreprise ?

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