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Réduire sa consommation de viande est essentiel pour accélérer la transition écologique, cela a aussi un impact sur la santé.
À l’heure actuelle, l’alimentation compte pour 22% de l’empreinte carbone de la France. Avec les transports, elle compose donc la majorité de l’impact que nous avons au quotidien. Mieux comprendre l’empreinte carbone de notre alimentation est donc clé pour atteindre les objectifs du GIEC et atténuer le réchauffement de la planète.
En simulant l'impact CO2 de votre argent, vous faites une première étape pour réduire votre empreinte carbone.
Lancer la simulationSelon le rapport d’Action Réseau Climat (d’après une étude par Christophe Lavelle, chercheur au CNRS et au Muséum National d'Histoire Naturelle) à l’échelle de la France, 60% de l’impact de l’alimentation provient du système agricole. En cause : l’intensité des pratiques agricoles, marquée par une utilisation accrue d'engrais chimiques et de pesticides. Ces changements sont à l'origine de perturbations significatives dans les cycles de l'azote et du phosphore, ainsi que de la pollution des écosystèmes naturels et d'un déclin considérable de la biodiversité.
De même, l'essor de la production et de la consommation de produits d'origine animale, conjugué à l'industrialisation des méthodes d'élevage au cours de la seconde moitié du XXe siècle, contribue de manière significative à la crise écologique actuelle. À l’échelle mondiale, les pratiques agricoles et alimentaires représentent 34% des émissions de gaz à effet de serre, principalement à cause des émanations de méthane dûs à l’élevage et du protoxyde d’azote provenant des engrais.
Source : Comment concilier nutrition et climat ? Pour la prise en compte des enjeux environnementaux dans le Programme National Nutrition Santé. 20 février 2024. Coordination pour la Société Française de Nutrition (SFN) et Réseau Action Climat.
Pour que la France respecte les engagements climatiques, les études convergent sur un point : la réduction de la viande dans le régime alimentaire d’au moins 50%.
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ouvrir mon comptePourtant, ce n’est pas la direction que nous prenons. Au contraire, entre 2013 et 2022, la consommation de viande a augmenté de 2% en France :
De plus, environ 30% de la viande consommée en France est importée, ce qui accentue son empreinte carbone.
💡Bon à savoir : Malgré une augmentation de la consommation de viande ces dernières années, 57% des Français ont pourtant l’impression de réduire leur consommation. Ce décalage s'explique en partie par le fait que, bien que les achats de viande pour la consommation à domicile aient effectivement diminué, cette baisse a été compensée par l'augmentation de la consommation de viande dans les restaurants et les plats préparés. De plus, ces derniers ne sont pas toujours perçus comme étant exclusivement de la viande par les personnes interrogées.
Si, comme nous le voyons, passer à un régime moins carné a des effets importants sur le climat, les effets sur la santé sont également bénéfiques.
Depuis 2001, la France s’est dotée d’un organisme chargé de mettre en place des recommandations autour de l’alimentation : le Programme National Nutrition Santé (PNNS).
Si celui-ci ne prend pas en compte l’environnement dans ses études (et ses recommandations sont bien plus élevées que celles formulées par les experts pour le climat), il recommande depuis 2018 de réduire la consommation de produits d’origine animale à 650g par semaine maximum (ce chiffre ne prend pas en compte la consommation de volaille).
Selon un rapport de l’OMS de Juillet 2023, consommer plus de 80g par semaine de viandes transformées (comme de la charcuterie par exemple) augmente les risques de cancer. Toujours selon ce rapport, il faut limiter la consommation de viande rouge à 300 voire 500g maximum par semaine pour ne pas risquer une augmentation des cancers colorectaux et de l’intestin, et de maladies cardiovasculaires.
💡Pour aller + loin : Zoom sur la consommation responsable
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ouvrir un compteD’autre part, au-delà des risques de cancers, une forte consommation de viande expose également à d’autres complications sur le domaine de la santé, comme une plus forte résistance aux antibiotiques (due aux excès d’utilisation de ces médicaments dans l’élevage intensif des animaux).
D’après l’étude du Réseau Action Climat, diviser par deux sa consommation de viande permettrait également une bonne prévention de maladies comme le surpoids, l'hypertension, le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et certains cancers.
L’étude se base sur une alimentation saine qui comprend « des céréales complètes, des légumineuses, des fruits à coque et une abondance et une variété de fruits et de légumes, et peuvent inclure des quantités modérées d’œufs, de produits laitiers, de volaille et de poisson, et de petites quantités de viande rouge ».
Cette dernière étude recommande donc de réduire les recommandations de 650g à 450g de protéine animale par semaine maximum (en incluant ici également les repas à base de volaille).
La viande, et en particulier la viande rouge, est une excellente source de fer et de vitamine B, ainsi que d’acides aminés essentiels aux êtres humains. Toutefois, il n’y a pas que dans la viande que l’on peut trouver ces éléments.
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profitez du programmeL’OMS recommande de consommer plus de légumineuses, riches en vitamines B et en fer (quoi qu’un peu moins assimilables par l’organisme) afin de compenser une baisse de la consommation de protéines animales.
Également pour réduire la consommation de produits laitiers - d’origine animale - vous pouvez consommer une poignée de fruits à coque, riches en calcium.
Les clients d'helios ont permis de financer le projet Olatein qui a permis la découverte d'une nouvelle protéine végétale comme alternative à la viande. En ouvrant un compte chez helios, vos dépôts sont investis dans des projets orientés vers la transition écologique, comme Olatein.
Vous avez donc un impact très concret sur l'accélération de la transition écologique. Et ce n'est pas tout.
5000€ chez helios = -152 repas de bœuf/an
La recommandation du Réseau Action Climat et de la SFN permet d'économiser environ 95 repas de bœuf par an.
En comparaison, 5000 € déposés sur un compte traditionnel équivalent à environ 190 repas de bœuf à cause du financement de secteurs polluants.
Grâce à sa politique d'exclusion des secteurs polluants, les comptes helios émettent -80% de CO2 qu'un compte classique, soit l'équivalent d'une économie de 152 repas de bœuf par an.
Vous pouvez donc aller plus loin en agissant concrètement sur chaque aspect de votre vie quotidienne, dont la gestion de votre argent !
💡Pour aller + loin : Découvrez notre rapport d'impact 2023
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