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Cuisiner soi-même permet de réduire son impact environnemental. Le régime alimentaire est important, tout comme la façon de cuisiner les produits alimentaires.
leviers principaux sur lesquels nous pouvons agir pour réduire notre empreinte carbone.
Notre mode de production agricole tel que nous le connaissons aujourd’hui a des conséquences désastreuses sur notre environnement. D’après le WWF (World Wide Fund for Nature), entre 70 et 80% de la déforestation est liée à l’agriculture. De plus en plus de territoires sont réquisitionnés pour l’agriculture, qu’elle soit céréalière ou bovine, ce qui met en danger la biodiversité autour du globe.
Ainsi, produire ses propres aliments devient quelque chose d’essentiel afin de pouvoir réduire son impact sur l’environnement. Avoir son propre potager est la meilleure des façons de manger de façon saine et écologique. Mais si vous n’avez pas la main verte, vous pouvez toujours avoir recours aux aliments issus de l’agriculture en circuits courts. Il s’agit de se procurer ses denrées chez des producteurs locaux, qui se trouvent à moins de 150 km du domicile.
Notre alimentation provoque également d’autres types de pollution. Nous pouvons citer par exemple les déchets. La majeure, si ce n’est la totalité des produits que l’on peut trouver en grandes surfaces sont emballés dans de multiples emballages en plastique ou en carton. Cuisiner soi-même permet de réduire fortement sa quantité de déchets, avec l’utilisation d’emballages réutilisables (boîte en plastique dur lavable…).
Ainsi, une façon de réduire son empreinte carbone en cuisinant, c’est se rapprocher du zéro déchet, cela limite le gaspillage alimentaire et également les processus de traitement des déchets qui sont eux-aussi polluants.
Pour réduire encore plus vos déchets alimentaires, vous pouvez composter vos épluchures de légumes et réduire en poudre vos coquilles d’œuf.
Une fois que l’on se rend compte de l’impact qu’a notre cuisine sur l’environnement, que faire pour pouvoir l’améliorer. Nous avons déjà évoqué l’importance de cuisiner soi-même, mais nous allons plutôt étudier ici ce que va composer notre assiette.
Sans grande surprise, le végétarisme et le véganisme sont les habitudes de consommation qui permettent de réduire le plus fortement nos émissions de gaz à effet de serre.
Pour rappel : le végétarisme est un type d’alimentation dans lequel on exclut la consommation de toute chair animale. Ne plus manger de viande réduit considérablement nos émissions. De plus, la viande de bœuf est la plus émettrice de CO2, réduire sa consommation permet de décupler d’autant plus son impact.
Réduire sa consommation de viande permet également de réduire d’autres formes de pollution que seulement le réchauffement climatique. La pollution atmosphérique s’en retrouve diminuée. L’élevage produit de l'ammoniac et d'autres particules qui polluent l’atmosphère. L’élevage pollue l’eau également pour les mêmes raisons.
Le véganisme se trouve un cran plus loin que le végétarisme sur l’échelle des restrictions alimentaires. Il s’agit d’un type d’alimentation qui vise à arrêter entièrement tous les produits d’origine animale. Cela comprend évidemment la viande, mais également les œufs, le lait, le fromage…
Ce type d’alimentation permet de se libérer de toute dépendance à des animaux et à ne plus avoir besoin d’élevage.
Ces deux régimes alimentaires permettent de réduire son impact environnemental et s’ils sont suivis correctement, le corps ne voit pas la différence. Il est tout à fait possible de mener une vie saine, de manger à sa faim en se faisant plaisir, tout en suivant un régime végétarien ou végan.
Et nous ne sommes pas ici pour vous faire culpabiliser, si le pas est trop dur encore pour vous, vous pouvez tout à fait réduire votre consommation de viande. Vous pouvez n’en manger que 2 ou 3 fois par semaine. Vous pouvez également en n'acheter que de la viande produite localement qui respecte l’environnement et le bien-être animal.
Il existe de nombreux guides et blogs d’astuces sur Internet pour vous permettre de rendre votre alimentation plus végétale (nous avons aussi écrit un article à ce propos, vous le trouverez ici). Notre conseil : respecter les saisons !
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Une fois la recette trouvée,comment la cuisiner ?
Maintenant, nous savons ce que nous allons manger ce soir, mais il reste une question à régler : comment le cuisiner ? En effet, la manière de préparer ses plats est prise en compte dans l’impact de notre alimentation.
Encore une fois, essayons de respecter la saisonnalité. En préparant plus de plats froids durant les périodes chaudes, vous réduisez votre consommation d’électricité et vous vous faites du bien.
On peut également changer ses modes de cuisson. Faire mijoter plutôt que d’utiliser le four permet de baisser sa consommation d’énergie de 80%.
On peut également se tourner vers des méthodes de cuisson plus écologiques comme la marmite norvégienne. Elle permet de faire cuire ses aliments sans un nouvel apport d’énergie. Elle date de 1870. Il s’agit d’une boîte en bois remplie d’une matière très isolante qui permet de conserver la chaleur émise par le plat qui a déjà commencé à cuire. Aucun apport d’énergie n’est nécessaire avec cette marmite.