Axel Férard
éco-aventuriers

Axel Férard

Pouvez-vous vous présenter et que faites-vous dans la vie ?

Je suis Axel Férard, j’ai 30 ans et je suis éco-aventurier au sein de l’association Graine d’Odyssées depuis 2015 et membre du collectif d’éco-aventuriers.ères “Sport Planète” porté par LA MAIF depuis 2022.

« Éco» c'est quoi ? Se déplacer sans énergie fossile.
«Aventurier» ? Accepter de voyager sans maîtriser certains facteurs (physiques, aléas climatiques, matériels…).
L’objectif principal de ces éco-aventures est de sensibiliser aux enjeux de la transition écologique et plus particulièrement à ceux en lien avec notre alimentation et notre agriculture.

Depuis quand date votre engagement pour l’environnement ? Qu’est ce qui vous a motivé à vous engager

Je suis engagé depuis mon plus jeune âge. En grandissant à la campagne j’ai été sensibilisé à l’importance de ce tout ce qui nous entoure. Je suis toujours émerveillé par la puissance de la nature. La puissance d’un arbre, les capacités d’une fourmi ou d’une abeille ou encore la détermination d’une graine à grandir.

Ce sont des êtres complexes et pourtant nous les rabaissons à de simples composantes de la Terre. Or, l’avenir de l’humain dépend essentiellement de sa prise de conscience ou non de tout ce que nous offre la nature, de plus précieux, la vie ! L’engagement ce n’est pas de tout repos. Les éco-citoyens nagent souvent à contre-courant et c’est parfois très difficile mais c’est nécessaire et on ne lâchera pas. L’enjeu est trop grand !

Quelles sont les actions concrètes que vous mettez en place au quotidien pour réduire votre empreinte écologique?

Dans mon strict quotidien personnel c’est finalement assez simple j’achète que le nécessaire, pas d’objets superflus. Je ne consomme quasiment plus de viande (au passage ça fait quelques économies), j’essaie de générer le moins de déchets possibles. J’achète des produits locaux, le plus possible bio et je me déplace principalement en vélo. De plus, la banque n’étant pas un secteur à négliger en matière d'empreinte carbone, je suis chez Helios depuis 2 ans et c’est ma seule banque.

De par l’association Graine d’Odyssées pour laquelle je travaille, nous avons différentes actions de sensibilisation et pour différents publics: animations scolaires, conférences, présence sur les événements sportifs et festifs, plantations d’arbres fruitiers, formations… Nous agissons au quotidien pour une alimentation responsable et durable. L’association travaille également sur le projet de réimplantations de forêts-jardins pédagogiques en Normandie.

Quelles sont les personnes ou les groupes qui vous inspirent dans votre engagement écologique?

Aujourd’hui il y a beaucoup de personnes qui m’inspirent. Mais lorsque j’étais un peu plus jeune c’est vrai que des personnes comme Paul Watson pour son coté “guerrier des mers”, Mike Horn, l’explorateur qui va au bout de chacune de ses aventures ou encore l’histoire incroyable de Jane Goodall, m’ont énormément inspiré et moi aussi je souhaitais faire ma part dans la défense de la nature ! La rencontre avec Julien Moreau en 2016 m’a également poussé à continuer. Après plusieurs années de combat, il réussit à faire voter à l’assemblée nationale, un amendement pour interdire les bouteilles plastiques dans les cantines scolaires qui disposent de l’eau potable ! Rien n’est impossible quand on croit fermement à ses convictions et qu’on a la motivation et la détermination de ne rien lâcher. Nous savons pourquoi nous nous battons au quotidien.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite s’engager davantage pour l’environnement?

En France, la majorité des personnes ont conscience qu’il y a des bouleversements en cours. Que ce soit pour le réchauffement climatique ou l’effondrement de la biodiversité, personne ne peut nier les problématiques. Prendre une douche ou faire le tri c’est un engagement mais qui reste minime par rapport à la taille des enjeux.

Il nous faut une boussole et une vision sur le long terme bien plus grande, qui nous amène à nous détacher de plus en plus de ce système où le progrès se résume à un rouleau de papier toilette jetable dans les WC ou des feux de voitures qui s’allument automatiquement. Une vision dans laquelle les humains se reconnectent à la nature et utilisent leur intelligence pour développer une alternative de vie basée sur l'entraide tout en sauvegardant cette biodiversité magnifique. Nous avons toutes les cartes en main pour réussir cette “transition écologique”, il faut juste que tous les acteurs s’alignent.

Les engagements sont donc multiples. Le conseil que je pourrais donner c’est de suivre son instinct et de se battre à son échelle, pour ce qui est juste.

Que pensez-vous d’Helios ?

Moi-même client Helios depuis 2 ans, je ne peux que valider la démarche. Une démarche qui vise dans un premier temps à faire comprendre qu’être client d’une banque, ce n’est pas que placer son argent. Dans un second temps, Helios oriente ses investissements pour des projets d’avenir, cela rejoint mes propos du paragraphe précédent.

L’engagement d’Helios révolutionne l’image de la banque. Une banque éthique, responsable et transparente, je suis très heureux de faire partie de votre aventure. Si d’ailleurs, Helios est à la recherche d’un ambassadeur sportif, je serai ravi de signer un partenariat et de représenter l’importance d’avoir ses comptes dans une banque qui investit seulement dans des projets d’avenir !
Il faut que je vous parle de mes projets 2023…

Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir éco-aventurier? Et quels sont les endroits les plus incroyables que vous avez visités dans le cadre de votre engagement écologique?

Lorsque j’ai commencé en 2015, je souhaitais traverser la France à vélo. Je me suis dit que c’était dommage de ne pas défendre une cause lors de ce périple. Pour ma première éco-aventure j’ai alerté sur les dangers du réchauffement climatique. Puis j’ai continué en prenant comme cause principale notre alimentation. Depuis 2016, toutes mes éco-aventures se sont orientées vers de la sensibilisation sur le “consommer moins mais mieux”.
Je viens tout juste de terminer 5000 km de vélo, un tour de France pour sensibiliser les enfants, jeunes et adultes aux impacts de notre alimentation. Je prône une vision systémique. Pour moi, l’agriculture est le prisme de multiples sujets tels que la santé, la protection de la biodiversité, la préservation de l’eau et des sols, les mobilités, la gestion des déchets…
C’est pourquoi je suis convaincu que nous devons relocaliser au plus vite notre alimentation et faire de nos villes des terres nourricières.

En 2023, je pars dans des éco-aventures totalement dingues en essayant de me mettre le plus possible dans la peau d’un athlète de haut niveau. 3 records de France à battre:
Juin 2023: Sur la trace du GR 21, 179 km en courant en moins de 20 heures
Août 2023: Objectif 1490, 1490 km en vélo, du nord au sud de la France en 50 heures.
Octobre 2023: L’eau-dyssée, 483 km en hydrospeed le long de la Dordogne en 72 heures

Une semaine avant ou après de ces records j’irai dans les écoles, collèges, lycées, universités mener des interventions sur l’impact de notre alimentation.

Je suis resté pour le moment seulement en France. Et depuis que je suis sur ses routes, je me rends compte de la diversité de paysages que nous avons dans notre pays. Dans le souci de ne pas prendre l’avion pour un voyage de quelques jours-semaines, je reste engagé seulement sur le territoire français. Il faut dire que nous avons un pays magnifique ! Nous avons la mer et la montagne, toutes les régions ont leurs histoires, leurs patrimoines, leur culture ainsi que leurs gastronomies, c’est fabuleux.
L’endroit le plus incroyable c’est de vivre le présent et se sentir bien et à sa place.Je crois que c’est ce que je fais depuis 2015.

Comment préparez-vous vos aventures pour minimiser votre impact environnemental? Quels sont les défis auxquels vous avez été confronté lors de vos aventures ?

La préparation des éco-aventures demande beaucoup d’investissements. Il faut évidemment préparer tous les dossiers de présentation de celles-ci, partir à la recherche de financements, gérer la communication, s'entraîner physiquement, préparer les outils de sensibilisation… Ce n’est pas de tout repos. Tout est fait localement et quand je dois intervenir ou me préparer physiquement plus loin que mon lieu d’habitation, je prends le train. J’ai été confronté à de nombreux défis. Des plus simplistes comme une crevaison, aux plus dangereux, comme lutter en kayak face à de grosses vagues pour ne pas chavirer et se retrouver piégé sans échappatoire… J’essaie de maîtriser au mieux mes différents moments d’aventures mais parfois il est vrai que je me suis mis en danger. Cela sert d'expérience...

C’est comme cela qu’Axel-Férard - Éco-Aventurier (sur les réseaux sociaux) et l’association Graine d’Odyssées sont nés ! À suivre…