François, co-fondateur de Kidibam
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François, co-fondateur de Kidibam

"Avec Kidibam, ce qu'on a voulu faire pour changer le monde, c'est commencer par changer le monde des enfants. Parce qu'en fait le jouet, c'est le premier objet auquel on peut s'attacher." Découvrez François, co-fondateur de Kidibam

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Qu'est-ce que c'est Kidibam ?

Kidibam, c'est une plateforme qui permet d'acheter et de revendre des jouets de seconde main, mais avec une expérience très différente de ce qui existe déjà aujourd'hui.

Côté vendeur, on propose une estimation de son lot de jouets en 3 clics, une collecte à domicile, un envoi postal ou alors le dépôt chez un magasin partenaire. Si vous avez 30 jouets à vendre, fini les galères traditionnelles de la seconde main. Plus besoin de réchauffer 30 petites annonces, de prendre 30 photos ou encore de négocier avec 30 futurs acheteurs : vendre ses jouets sur Kidibam, c'est extrêmement simple. Vous n'avez même pas besoin de sortir de chez vous.

Côté acheteur, c'est des jouets de seconde main qui sont nettoyés, vérifiés et contrôlés par notre atelier. Donc là aussi, pas de mauvaise surprise : le puzzle sera complet, le jouet sera dans l'état indiqué sur le site. Et vous avez tout ce que vous pouvez retrouver habituellement dans un site e-commerce, que ça soit un service client réactif, ou une livraison à domicile.

En un mot, ce qu'on cherche à proposer, c'est de la seconde main avec une expérience de première classe.

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Qu'est-ce qui t'a donné l'envie de faire ça ?

Il y a deux ans, je suis devenu papa d'un petit garçon. Et donc j'ai pu voir les jouets qui commençaient à s'accumuler dans sa chambre, et même dans notre salon. Des jouets avec lesquels il allait jouer seulement quelques semaines ou quelques mois dans le meilleur des cas.

J'ai commencé à me renseigner sur l'impact environnemental des jouets. J'en ai parlé avec mon copain de maternelle Théo, et ce qu'on a découvert nous a plutôt choqué. Chaque année en France, plus de 110 000 tonnes de jouets sont jetés à la poubelle. Et je ne parle pas de tous ceux qui dorment dans des placards.

Il y a un vrai enjeu à donner une seconde vie à tous ces jouets qui ont déjà eu une première histoire avec d'autres enfants.

Est-ce que faire de la seconde main a changé ta manière de consommer ?

Bien sûr, cela a un impact assez important. Déjà, dans notre vision de la seconde main, on fait de la seconde main pour redonner une vie à tous ces jouets.

Mais aussi il y a un enjeu pédagogique : le jouet est le première objet auquel on peut s'attacher en tant qu'être humain. Il y a une vertu très symbolique à apprendre dès le plus jeune âge, soit à recevoir un jouet qui a déjà été aimé par un autre enfant, soit à faire le tri dans ses jouets et à accepter qu'un autre enfant pourra aussi en profiter.

Nous ce qu'on cherche à faire c'est à offrir la meilleure expérience possible en terme de seconde main, mais aussi à sensibiliser les parents et les enfants aux enjeux environnementaux. C'est vraiment ce rôle pédagogique qui me tient à cœur.

3 éco-gestes à conseiller ?

Au quotidien, se rappeler que l'on peut aussi voter avec son porte-monnaie : que ce soit en changeant de banque, en privilégiant la seconde main par rapport au neuf, ou alors à faire attention aux marques que l'on va acheter en prenant des marques qui ont un impact positif à la fois sur la planète et sur la société.

En vacances, se dire qu'on peut vivre des aventures extra-ordinaires sans partir au bout du monde en prenant l'avion. Moi, par exemple, cet été, je vais traverser les Landes à vélo avec ma femme et mon fils de deux ans. C'est une grande aventure en famille, et c'est à quelques kilomètres de chez nous.

Au bureau, ne pas tomber dans la facilité, le greenwashing. On peut se former, parce qu'il y a énormément de ressources qui existent en ligne pour bien comprendre les enjeux du climat, pour comprendre comment on peut faire du marketing autrement. Par exemple on a rejoint une communauté qui s'appelle Marketing Flow, avec tous les acteurs engagé qui peuvent communiquer différemment. Il y a plein de choses qui existent donc il ne faut pas tomber dans la facilité. Il faut se former et essayer de faire mieux.

As-tu dû faire des compromis ?

Bien sûr, on ne pose des questions. Par exemple, on a des sujets sur l'emballage de nos jouets. Souvent on récupère des jouets qui n'ont pas de boîte. Ce n'est pas du tout un problème pour nous, mais pour qu'ils puissent tenir et qu'il y ait une expérience de déballage, on emballe les jouets sans emballage dans des pochons en coton recyclé.

Nous on se pose des questions : est-ce qu'il faut qu'il y ait un emballage ? Evidemment c'est un surcoût pour nous aussi par rapport à du carton ou du plastique. En permanence, on a des arbitrages de ce type-là à prendre entre l'impact qu'on va avoir, l'expérience client et évidemment l'équation économique.

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