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Tour d’horizon des meilleures initiatives et ressources pour lutter contre efficacement le greenwashing, et impliquer tout le monde dans la démarche.
Quels organismes sont engagés sur le sujet du greenwashing ? Comment opèrent-ils ? Est-il possible de les aider ? Comment lutter contre le greenwashing au quotidien ? On vous explique tout dans ce guide dédié.
Le greenwashing (ou écoblanchiment) est une technique marketing frauduleuse utilisée par une les entités, marques, entreprises. L’objectif ? Se construire une image engagée et investie pour la cause environnementale, qui ne reflète pourtant pas la réalité des actions mises en place.
En d’autres mots, c’est un peu comme mentir sur son CV en entretien. On ajoute des expériences, des compétences, des formations. Et si ça passe, une fois arrivé sur place, on a quelques difficultés à assurer les missions pour lesquelles on a été embauché.
L’ADEME est l’agence de référence autour de l’environnement en France.
Grâce à un très large réseau d'experts et professionnels, un de ses principaux rôle est de sensibiliser et éduquer aux enjeux liés aux bonnes pratiques en termes de développement durable. Le greenwashing est donc un des sujets auquel elle s’est intéressée.
L’ADEME a ainsi mis au point le guide anti-greenwashing.
Ce dernier est composé de deux éléments :
Le CNC est un organisme paritaire consultatif placé auprès du ministre chargé de la consommation. Il n’est pas récent puisqu’il a été créé en 1983 et abrogé par le décret n°97-298 du 27 mars 1997. Pour être plus précis, c’est le Conseil National de la Consommation. Son rôle ? Clarifier l'ensemble des allégations environnementales que nous voyons aujourd'hui. Et plus concrètement ? Le CNC dessine un cadre et définit les termes les plus utilisés en matière de marketing (impact, durable, etc…) sur les aspects environnementaux notamment.
Voici un aperçu de quelques thématiques abordées dernièrement :
Un des documents incontournable publié par le CNC est “Guide pratique des allégations environnementales à l'usage des professionnels et des consommateurs”. N’hésitez pas à prendre un moment pour aller le consulter.
L’ARPP est l'abréviation d'Autorité de régulation professionnelle de la publicité.
C’est une association loi de 1901 qui constitue un organisme privé d'autorégulation de la publicité en France. Son objectif ? S’assurer que l’ensemble des annonceurs en France respectent les règles de la déontologie publicitaire. Et depuis quelques années, une nouvelle dimension est apparue, celle du développement durable. Autrement dit ? Veiller à ce que les messages soient en cohérence avec les enjeux de la planète. Explications.
L’ARPP a publié le 01 août 2020 son troisième volet de la "Recommandation Développement Durable. Et avant d’aller plus loin, regardons la définition de ce concept. Le développement durable, c’est “la capacité des générations actuelles à satisfaire leurs besoins sans compromettre l’aptitude des générations futures à couvrir leurs propres besoins”. Autrement dit ? Vivre bien aujourd’hui tout en prenant soin du monde de demain. Et cela repose sur 3 piliers : environnement, social, économique.
Pour en revenir au greenwashing, la prise en compte des enjeux de développement durable implique deux aspects clés pour les organisations :
La recommandation Développement Durable repose sur 9 piliers :
Pour retrouver l’ensemble de la charte, c’est par ici.
💡 Bon à savoir : il existe des lois anti-greenwashing pour préserver les consommateurs de ces pratiques.
Récemment, une vigie citoyenne est née.
On la trouve sur le site wearegreenwashing.org.
L’objectif ? Dénoncer la communication mensongère des entreprises sur l’environnement. Le crédo ? Tout le monde peut y contribuer. Et pour cause, en moyenne, on est exposés à plus de 1 200 messages publicitaires. Dans la rue, sur la route, à la maison, sur les réseaux sociaux, au milieu de cette vidéo Youtube [...] la publicité est partout. Nous pouvons tous contribuer à la rendre plus cohérente. Pour cela, c’est très simple. La plateforme Greenwatch a mis en place un formulaire qui permet de collecter les témoignages de lanceur•ses d’alerte et de piloter des enquêtes afin d’engager une discussion constructive avec les entreprises concernées.
« Le greenwashing est le nouveau déni climatique » - c’est ce que disait Laurence Tubiana, architecte de l’accord de Paris sur le climat, à l’occasion de de la COP 26 à Glasgow.
Voici le fameux formulaire pour dénoncer une action de greenwashing.
Ils fleurissent sur chaque plateforme, un peu tous les jours.
Aujourd’hui, il y en a 3 qui sont devenus incontournables sur le sujet :
La banque est un des secteurs où il y a le plus de greenwashing.
Et il n’est malheureusement pas toujours facile de s’y retrouver. C’est pour cette raison que chez Helios, nous avons choisi d’avoir une démarche non seulement engagée mais aussi et surtout transparente. Deux éléments pour prouver notre démarche :
D’ailleurs, le média engagé Vert publiait récemment un contenu sur le sujet des néo-banques. Il évoquait notamment le fait qu’à “ce jour, seule l'éco banque Helios, adossée à la banque allemande Solaris, est en mesure de flécher ses investissements vers des secteurs de la transition." Pour relire le contenu complet c’est par ici : les néo banques vertes sont-elles vraiment écolos ?
Bon à savoir : Voilà un chiffre à retenir. Avec 148 kg d'équivalent C02 par millier d'euros déposés, Helios pollue moins que les autres banques auditées en 2022.
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Pour cela, rien de mieux que de connaître les techniques principalement utilisées. Voici les 6 stratégies de greenwashing les plus courantes :
On vous en parle plus longuement dans notre article dédié au sujet et vous pouvez également vous référer à ces labels pour ne pas tomber dans le piège du greenwashing.
Aujourd’hui, il n’existe pas de sanction réelle à l’encontre du greenwashing en France. En revanche, il est possible de saisir l'Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) en déposant une plainte. Elle n’a pas la possibilité de faire condamner à travers des sanctions légales, en revanche, elle permet de valider la plainte et dénonce ainsi les comportements abusifs.
Bonne question !! Parfois, on peut faire du greenwashing sans même s’en rendre compte. Pour éviter ce type de problème, l’ADEME a mis en place un guide anti greenwashing. Ce dernier, très complet, permet d’auto évaluer vos messages et de vous assurer qu’ils soient bien ainsi conformes aux règles de communication.
L’enjeu est de taille : construire une société plus durable et protéger notre planète. Dans cette quête, il est important que tout le monde aille dans le même sens. C’est la seule façon d’y arriver. La désinformation ou le greenwashing ne sont donc pas des éléments constructifs et freinent l’avancement de la sensibilisation de l’ensemble des parties prenantes et la mise en place des actions nécessaires.
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