Charges freelance : ce qu'il faut savoir avant de se lancer

Apprenez tout sur les charges sociales, fiscales et professionnelles d’un freelance, selon les statuts (microentreprise, EURL, SASU), et obtenez les clés pour bien gérer vos revenus et frais annexes.

JANV 2025

8 MIN

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Rappelons d’abord que freelance n’est pas un statut juridique. En général, ce terme est utilisé pour désigner les personnes ayant fait le choix d’être indépendants d’un point de vue professionnel (par opposition au statut de salarié). Cette approche du travail est de plus en plus plébiscitée notamment pour la liberté qu’elle permet d’avoir (choix de ses clients, choix de son lieu et de son cadre de travail, choix de sa rémunération, etc.). Mais qu’en est-il des charges ? À quoi correspondent les charges sociales ? Comment estimer de manière juste son revenu réel ? 

On vous dit tout dans cet article.

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Quelles sont les charges sociales d’un freelance ?

Les charges sociales (on parle aussi de cotisations sociales) dépendent du statut juridique. Regardons le cas des trois statuts les plus couramment utilisés en France : microentreprise, EURL, SASU.

En micro-entreprise

C’est un statut qui séduit. Fin juin 2023, l’Urssaf estimait qu’il y avait plus de 2,7 millions d'auto-entrepreneurs (AE) administrativement actifs en France. Cela représente 8,6 % de plus qu’en 2022. Un chiffre d’une part non négligeable et d’autre part en forte croissance. 

Pour ce statut, le montant des charges sociales correspond à un pourcentage du chiffre d’affaires :

  • 12,3% pour les activités d’achat/revente de marchandises

  • 21,2% pour les activités de prestation de services

Le freelance avec un statut de micro-entrepreneur peut d’ailleurs choisir de payer ses charges sociales tous les mois ou par trimestre. Tout dépend de sa façon de gérer les dépenses quotidiennes et de son approche pour gérer la trésorerie.

Bon à savoir : la première année, il existe un avantage fiscal. Les charges peuvent être divisées par 2 pour les micro-entrepreneurs qui sont assujettis à l’ACRE (Aide à la Création ou à la Reprise d'une Entreprise). Les taux passent alors à 6,4% pour les activités d’achat/revente de marchandises et 11% pour les activités de service.

En EURL

Le régime fiscal est alors le même que celui des travailleurs non salariés (TNS). 

Les charges dépendent ainsi de la sécurité sociale de l’indépendant (SSI dans le jargon). Il existe alors un seuil minimal de cotisations sociales qui s’élève en moyenne à 45% des revenus professionnels distribués au gérant de l’entreprise.

Bon à savoir : pour un gérant non associé d’une EURL, le cas est un peu différent. Au regard de la loi, ce dernier est assimilé-salarié. Il dépend donc du régime général de la sécurité sociale. Si le gérant non associé se rémunère au titre de son mandat social, les cotisations représentent en moyenne 80% de sa rémunération. Un format qui offre une bonne couverture sociale mais qui implique également un coût conséquent pour l’entreprise.

En SASU

Dans le cas d’une SASU, le dirigeant est assimilé-salarié. 

Il peut choisir de se verser un salaire, de se verser des dividendes, de faire un mélange des deux ou rien de tout cas. Dans le cas où il se verse un salaire, il est alors assujetti aux charges sociales. Ces dernières correspondent environ à 80% de la rémunération qu’il se verse.

Bon à savoir : ce statut bénéficie d’un avantage fiscal, comme c’est également le cas de celui de micro-entrepreneur. Si l’entrepreneur bénéficie de l’ACRE, il peut alors profiter d’une exonération partielle ou totale de ses charges sociales. Le calcul se fait selon des seuils de rémunération. L'exonération est par exemple totale si le revenu est inférieur à 75 % du plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS), soit inférieur à 34 776 €.

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Quelles sont les autres charges que doit payer un freelance ?

Au-delà des charges sociales, il existe également d’autres types de charges à prendre en compte. Tour d’horizon des principales : 

  • Les impôts (sur les revenus ou sur les sociétés selon les cas)

  • La contribution à la formation professionnelle : le montant dépend du métier exercé par le freelance (0,2 % du chiffre d’affaires pour les professions libérales et prestataires de service ; 0,1% du CA pour les commerçants ; 0,3% du CA pour les artisans)

  • La cotisation foncière des entreprises (CFE) : un Freelance dont l’activité a généré un chiffre d’affaires annuel inférieur à 5 000 € sera exonéré de la CFE après la première année d’exercice.

  • Les frais professionnels : ce sont tous ces frais qui permettent au freelance d’exercer son activité (logiciels, matériel, déplacements, etc.)

  • La TVA (selon le statut juridique choisi, elle peut être récupérée ou non, elle est donc soit transparente, soit un coût)

Est-il possible de se verser un salaire en freelance ? 

Cela dépend du statut juridique choisi. 

Il est par exemple tout à fait possible de se verser un salaire pour un freelance dirigeant de SASU. Dans le cas d’une micro-entreprise, le freelance aura des revenus, mais pas de fiche de paie à proprement parler. 

Pour aller + loin : retrouvez la liste des plateformes pour trouver une mission freelance

Un freelance paie-t-il plus de charges qu’un salarié ? 

Un salarié ne s’intéresse en général qu’à son revenu net. Le reste étant à la charge de l’entreprise. Lorsqu’il fait le choix de passer en freelance (quel que soit le statut), il doit alors prendre en compte toutes les charges (CFE, TVA, impôts, frais professionnels, etc.) pour estimer de manière cohérente son revenu réel. Dans la plupart des cas, il faut également noter qu’être indépendant implique souvent de bénéficier d’une protection sociale plus faible (chômage, retraite, arrêt maladie, etc.). Autrement dit ? Pour se protéger, il peut également prendre en compte le fait de prévoir des cotisations annexes pour compenser ces pertes d’avantages sociaux. 

Toujours est-il que les charges sociales sont les mêmes que pour un salarié. Ce qui varie, ce sont les autres charges, qui elles dépendent du statut et de l’activité. Lorsqu’un freelance se lance, il est donc essentiel de clarifier tous ces éléments afin de pouvoir appréhender son activité en ayant toutes les cartes en main.

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