Sécurité bancaire : pourquoi votre mot de passe “123456” peut ruiner votre épargne

Combien d’appels frauduleux recevez-vous par jour ? Combien de textos pour récupérer des colis que vous n’avez pas commandés ? Les techniques de phishing se diversifient et sont de plus en plus intelligentes avec le temps. Il n’est pas forcément évident de démêler le vrai du faux. En France en 2024, 5,4 millions de Français ont visité le site Cybermalveillance.gouv et 420 000 personnes ont déposé une demande d’assistance.

homme avec une mine dépitée

Vous souhaitez un compte vraiment sécurisé ?

Ouvrez votre compte helios et bénéficiez des normes de sécurité les plus strictes pour protéger votre argent contre les fraudes.

Carte bleu avec numéro plus visible qu'une carte classique, paiement sécurisé complet (avec confirmation code SMS), débit carte bleu visible en instantané sur l'appli au lieu de 3 jours, un conseiller attitré d'entrée.

Nicolas

Note de 5 étoiles

Les pirates s’introduisent dans les comptes bancaires en exploitant nos erreurs du quotidien : cliquer sur un lien frauduleux, répondre à un faux conseiller, ou tout simplement utiliser un mot de passe faible… comme “123456”. Ce genre de négligence, malheureusement très courant, peut suffire à mettre votre épargne en danger.

Comment les fraudeurs ciblent-ils les vulnérabilités de nos comptes ?

Si les grandes entreprises restent une cible privilégiée des cybercriminels, les particuliers sont de plus en plus visés par la cybercriminalité bancaire. 54% des Français ont été ciblés par une arnaque en ligne ces 12 derniers mois.  

Le mot de passe faible, les négligences numériques, ou encore l’absence de double authentification facilitent grandement les attaques. La plateforme Cybermalveillance.gouv.fr, dédiée aux particuliers et aux TPE, nous informe que les demandes concernent principalement :

  • du hameçonnage : 38%

  • du piratage de compte : 18,1% 

  • de faux supports techniques : 9,6%

Les cybercriminels exploitent massivement les événements de la vie quotidienne (impôts, achats en ligne, faux colis, remboursements d’assurance) pour tromper les utilisateurs et accéder à leur épargne. Ils débordent de créativité pour usurper nos plateformes digitales

Intéressé par les assurances du compte Premium ?

Alliez impact et sérénité au quotidien grâce au compte Premium helios
Carte en bois du compte le plus écologique de France

Quelles sont les principales techniques de cyberattaque ?

Le phishing ou hameçonnage : 

Le fraudeur usurpe l’identité d’un organisme (votre banque, la Sécurité Sociale, la Poste, le CPF) vous demandant de mettre à jour vos données personnelles, notamment vos informations bancaires. Ces attaques représentent 38 % des sollicitations aidées sur Cybermalveillance.gouv.fr.

Comment s’en protéger ? Ne cliquez jamais sur un lien douteux ou reçu sans sollicitation, vérifiez toujours l’adresse de l’expéditeur, n’entrez jamais vos identifiants bancaires via un lien reçu par mail ou SMS.

Les malwares bancaires 

Les malwares (ou logiciels malveillants) sont des programmes infectieux qui s’installent à votre insu sur votre ordinateur ou smartphone. Certains malwares ciblent spécifiquement les applications ou sites bancaires et interceptent vos identifiants ou manipulent vos opérations sans que vous le sachiez.

Comment s’en protéger ? Installez un antivirus à jour, évitez de télécharger des fichiers inconnus, mettez à jour vos logiciels et systèmes d’exploitation.

Le credential stuffing ou attaque par bourrage d’identifiants 

Les pirates utilisent des millions de couples identifiants/mots de passe volés (souvent sur d’autres sites) pour tenter d’accéder à vos comptes bancaires, en partant du principe que beaucoup réutilisent le même mot de passe. Par exemple, si vous utilisez “123456” pour plusieurs sites, un seul piratage suffit à compromettre tous vos comptes.

Comment s’en protéger ? Utilisez un mot de passe unique pour chaque service, mettez en place la double authentification, utilisez un gestionnaire de mots de passe.

Man-in-the-middle (MITM) 

Lors d’une attaque MITM, un pirate intercepte les données que vous échangez avec un site web (notamment bancaire), en se plaçant entre vous et le serveur. Cela peut arriver sur un Wi-Fi public non sécurisé.

Comment s’en protéger ? N'utilisez jamais vos services bancaires sur un Wi-Fi public, naviguez uniquement sur des sites en HTTPS, activez un VPN si vous êtes hors réseau domestique.

Rançongiciels (ransomware) 

Ces programmes malveillants bloquent l’accès à vos données personnelles ou à votre appareil et exigent une rançon en échange d’un supposé déblocage. Les rançongiciels ont aussi ciblé des particuliers, notamment via des pièces jointes vérolées ou de faux logiciels gratuits.

Comment s’en protéger ? Ne cliquez pas sur des pièces jointes d’origine inconnue, faites des sauvegardes régulières de vos documents, maintenez vos logiciels à jour.

Pharming 

Technique qui redirige l’utilisateur vers un faux site bancaire malgré l’introduction correcte de l’URL dans le navigateur. Cela peut être causé par un malware ou une falsification du nom de domaine.

Comment s’en protéger ? Tapez vous-même l’URL de votre banque, vérifiez la présence du cadenas HTTPS dans la barre d’adresse, installez un logiciel de protection DNS.

Whaling et spear-phishing 

  • Le spear-phishing cible une personne précise en utilisant des informations personnelles (par exemple, votre nom, votre banque, vos habitudes).

  • Le whaling est une forme de phishing ciblant spécifiquement les profils "à hauts revenus" ou très exposés (dirigeants, retraités fortunés…).

Comment s’en protéger ? Ne communiquez jamais d’informations sensibles par e-mail, restez attentif aux signes de personnalisation d’un message frauduleux.

Bénéficiez d'une assurance sur votre carte

Avec le compte Premium, bénéficiez des meilleures assurances de carte en cas de fraude ou de phishing.

Quel est le coût réel d’un piratage bancaire ?

En 2023, la fraude en ligne a coûté 5  milliards d’euros en France, en une seule année. Plus d’un français sur deux a été touché par des appels ou des tentatives de fraude. Les victimes (qui ne sont désormais plus uniquement les adultes ou les retraités, les jeunes étant ciblés aussi) voient leur épargne disparaître en un clic, souvent sans recours rapide. En moyenne, ce sont 750€ de perte par personne durant ces escroqueries. Les conséquences sont désastreuses : stress, perte de confiance, longues démarches pour espérer récupérer ses fonds.

Les banques proposent aujourd’hui des offres d’assurance cyber, mais la protection des comptes bancaires reste d’abord une responsabilité individuelle.

Comment l’intelligence artificielle est-elle utilisée par les cybercriminels pour les fraudes ?

L’intelligence artificielle (IA) bouleverse de nombreux domaines, y compris celui… du cybercrime. Les pirates utilisent aujourd’hui des outils d’IA générative pour créer des messages frauduleux de plus en plus crédibles, mais aussi pour automatiser des attaques à grande échelle.

  • Phishing ultra-réaliste : grâce à l’IA, les pirates rédigent des e-mails exempts de fautes, personnalisés avec vos données (nom, adresse, habitudes d’achat), rendant les escroqueries beaucoup plus convaincantes.

  • Imitation vocale et deepfake : des IA de clonage vocal permettent de reproduire la voix d’un proche ou d’un conseiller bancaire. Vous recevez un appel… et vous pensez vraiment parler à votre mère ou à votre banquier.

  • Création de malware automatisée : des IA sont utilisées pour concevoir des logiciels malveillants plus rapidement et avec des signatures variables, donc plus difficiles à détecter.

  • Chatbots frauduleux : certains sites utilisent des faux assistants IA pour obtenir vos identifiants ou vous inciter à fournir vos données bancaires.

Comment s’en protéger ? Méfiez-vous des messages trop personnalisés ou urgents, même s’ils semblent bien écrits. Vérifiez les numéros d’appel via les sites officiels (ne rappelez jamais un numéro reçu par SMS). Privilégiez les appels directs via l’application officielle de votre banque.

Sécurisez votre argent

Identifiez en un clin d'oeil dans votre app helios lorsque vous êtes en ligne avec votre conseiller dédié.
Sécurité helios arnaque au faux conseiller

Comment sécuriser efficacement ses comptes bancaires ?

Comment créer un mot de passe sécurisé ?

Le mot de passe “123456” reste le plus courant au monde, avec plus de 3 millions d’utilisations en 2024 selon une étude NordPass. Il peut être craqué en moins d’une seconde par un logiciel de brute force, exposant vos identifiants bancaires à des intrusions massives. Ce choix s’explique par la commodité, mais il rend votre épargne en danger face au piratage bancaire. Le phishing, le credential stuffing et la réutilisation de mots de passe amplifient encore les risques de fraude en ligne.

Voici quelques conseils pour créer un mot de passe robuste :

  • Optez pour un mot de passe d'au moins 12 caractères. Plus le mot de passe est long, plus il est sécurisé.

  • Utilisez un mélange de lettres majuscules et minuscules, de chiffres et de symboles spéciaux (comme !, @, #, etc.).

  • N'utilisez pas de noms, dates de naissance, ou d'autres informations personnelles qui pourraient être facilement devinées.

  • Évitez les mots du dictionnaire ou les séquences évidentes comme "123456" ou "password".

  • Une méthode efficace consiste à utiliser une phrase ou une série de mots. Par exemple, "J'aime voyager en France et en Italie !" pourrait devenir "Ja2eFeI!".

  • Utilisez un mot de passe différent pour chaque compte. Cela limite les risques si l'un de vos mots de passe est compromis.

  • Envisagez d'utiliser un gestionnaire de mots de passe pour générer et stocker des mots de passe complexes.

  • Changez vos mots de passe régulièrement, surtout pour les comptes sensibles comme les comptes bancaires ou les emails.

Quels sont les autres aspects à prendre en compte pour sécuriser votre compte bancaire ?

Pour renforcer votre cybersécurité personnelle et limiter la cybercriminalité bancaire :

  • Mot de passe sécurisé : au moins 12-15 caractères, mélange de majuscules, chiffres, symboles.

  • Gestionnaire de mots de passe : Google, NordPass, etc. Si vous les notez dans vos notes, brouillons ou fichiers excel, faites attention au vol de vos données ou de votre ordinateur. Parfois un cahier et un stylo sont plus efficaces.

  • Double authentification : par SMS/app ou clé physique.

  • Pas de réutilisation : chaque service mérite un mot de passe unique.

  • Changement régulier : tous les 6 à 12 mois.

  • Mises à jour automatiques : système et applications.

  • Antivirus et VPN : indispensables hors réseau sûr.

  • Éducation permanente : s’informer sur les dernières menaces à la mode.

Que faire si vos comptes sont piratés ?

  • Contactez immédiatement votre banque (opposition, blocage).

  • Déposez une plainte et signalez en ligne (Cybermalveillance.gouv.fr).

  • Modifiez tous vos mots de passe.

  • Vérifiez l'activation de la 2FA sur chaque compte.

  • Contactez votre assurance cyber, si existante.

Quels risques pour les fraudeurs bancaires ?

La fraude bancaire en ligne n’est pas un délit “virtuel” : elle est pénalement punie en France comme dans la plupart des pays. Les cybercriminels, même s’ils opèrent à distance, s’exposent à des peines lourdes dès lors qu’ils sont identifiés.

Le Code pénal français qualifie plusieurs délits liés à la cybercriminalité bancaire, notamment :

  • l’escroquerie (article 313-1),

  • l’accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données (article 323-1),

  • l’usurpation d’identité (article 226-4-1),

  • ou encore le vol de données personnelles.

Ces infractions sont passibles de 5 à 7 ans d’emprisonnement et de 75 000 à 300 000 € d’amende, selon leur gravité.

La majorité des escroqueries bancaires sont orchestrées depuis l’étranger. Mais les autorités françaises collaborent de plus en plus avec Interpol, Europol, les services spécialisés en cybercriminalité comme le C3N.

En 2023, Europol a démantelé plusieurs réseaux de fraudeurs opérant via des centres d’appel fictifs dans les Balkans et en Afrique de l’Ouest.

Même si les cybercriminels utilisent des VPN, des serveurs masqués ou des identités volées, les enquêteurs disposent désormais d’outils puissants (traces numériques, analyse de flux, géolocalisation IP, etc.).

En cas de dépôt de plainte, l’enquête peut être longue mais chaque signalement compte pour aider à démanteler les réseaux.

Aujourd’hui, la sécurité bancaire dépend autant de la qualité des systèmes que de la vigilance de chacun. Un mot de passe faible comme “123456” suffit à faire basculer votre épargne en danger, surtout dans un contexte de cybercriminalité bancaire en hausse. Se protéger, c’est combiner des gestes simples. Si avoir des mots de passe plus complexes et différents semble être un travail de mémoire compliqué, il existe désormais des outils de gestion des mots de passe.

Pour aller + loin

Ouvrir un compte n'a jamais été aussi simple

arrow

Étape 1

Inscription en 8 minutes

Ouvrez votre compte directement dans notre app mobile

arrow

Étape 2

Confirmez votre identité

Filmez-vous et votre pièce d’identité européenne en cours de validité.

arrow

Étape 3

Votre compte est validé

Vous pouvez utiliser votre RIB et votre carte virtuelle immédiatement.

arrow

Étape 4

Carte envoyée gratuitement

Votre carte en bois ou plastique recyclé arrivera chez vous sous 10 jours ouvrés.

arrow

Étape 1

Inscription en 8 minutes

Ouvrez votre compte directement dans notre app mobile

arrow

Étape 2

Confirmez votre identité

Filmez-vous et votre pièce d’identité européenne en cours de validité.

arrow

Étape 3

Votre compte est validé

Vous pouvez utiliser votre RIB et votre carte virtuelle immédiatement.

arrow

Étape 4

check-icon

Carte envoyée gratuitement

Votre carte en bois ou plastique recyclé arrivera chez vous sous 10 jours ouvrés.

Téléchargez l’application et agissez pour la planète

app-store-ratings play-store-ratings
qr-code tag-1 tag-2