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Découvrez un topo complet de l’impact du réchauffement climatique sur les migrations de population à travers le monde. Un phénomène amené à croître à l’avenir.
Certains experts parlent de “migration environnementale”.
Commençons par un point essentiel : les migrations climatiques ne sont pas nouvelles. Depuis l’histoire de l’humanité, il y a toujours eu de nombreux mouvements de population liés à des phénomènes climatiques extrêmes ou à l’évolution du climat dans certaines zones. Ce qui inquiète, c’est le fait que cela s’accélère grandement en raison du réchauffement climatique.
Quelques chiffres pour mieux comprendre le sujet :
Source : Carbon Brief, Attributing extreme weather to climate change
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ouvrir un compteIl y a des milliers de causes potentielles mais zoomons ici sur 3 exemples de phénomènes extrêmes qui entraînent des migrations climatiques à travers le monde.
D’ici 30 ans, voilà les migrations climatiques qui pourraient avoir lieu :
Ces données sont basées sur une étude qui n'analyse par l'Europe de l'Ouest et l’Amérique du Nord.
Le réchauffement climatique vient accentuer les phénomènes extrêmes et modifier les conditions de vie dans sur une bonne partie de la planète. Dans de nombreux pays, cela devient trop extrême et implique donc que les populations soient amenées à se déplacer. Par ailleurs, les migrations climatiques seraient une fois de plus un phénomène injuste puisqu’elles impacteraient en premier lieu les populations les plus pauvres.
Cela s'explique par 3 raisons :
Ces données sont basées sur une étude qui n'analyse par l'Europe de l'Ouest et l’Amérique du Nord.
Le Pacte mondial pour les réfugiés a été adopté à une écrasante majorité par l'assemblée générale des Nations unies en décembre 2018. L’objectif ? Sensibiliser au sujet des migrations climatiques et renforcer la réponse internationale et les mesures engagées.
Ce document reconnaît que "le climat, la dégradation de l’environnement et les catastrophes naturelles interagissent de plus en plus avec les facteurs des déplacements de réfugiés".
Cela va plus loin. Le pacte mondial pour les réfugiés précise également que la plupart des déplacements de population dus aux risques naturels ou aux changements climatiques se font au sein d'un même pays. Malgré tout, les déplacements transnationaux se produisent également, ce qui peut générer des conflits ou de la violence entre les nations concernées.
Malgré l'inquiétude exprimée par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) dans son rapport de décembre 2018 et la reconnaissance d'un accroissement des déplacements dus à la dégradation de l'environnement et aux changements climatiques, il n'existe aucune convention reconnue internationalement qui concerne les migrations climatiques.
Autrement dit ? Pas de statut de réfugié climatique, pas de protection particulière. Il y a donc beaucoup de démarches à engager pour changer les choses sur le sujet.
Selon les experts internationaux, il y aurait plusieurs pistes pour atténuer les risques climatiques qui engendrent les migrations climatiques :
Les réfugiés climatiques viennent souvent de pays pauvres (Pakistan, Philippines, Bangladesh, Sri Lanka, Inde, etc…). Ils bougent alors soit en interne (au sein de leur pays) ou alors sur des distances plus longues (vers des pays étrangers).
Ce que l’on constate c’est que souvent, les réfugiés climatiques n’ont pas les moyens de passer les frontières et subsistent comme ils peuvent dans une zone plus clémente à proximité de chez eux.
Beaucoup. Lorsque l’on parle de pays inhabitable, on fait référence à des conditions climatiques trop extrêmes pour l’homme (manque d’eau douce, températures trop basses ou trop élevées, phénomènes climatiques extrêmes, etc…).
La NASA a réalisé une étude sur le sujet en se basant sur 2 informations : l’indice de chaleur, l’indice de température. Il est difficile de donner une estimation précise mais d’ici 2050, certaines zones seront touchées en première : le sud de l’Asie, le golfe persique (Iran, Koweït, etc…), les pays autour de la Mer Rouge (Égypte, Arabie Saoudite, Éthiopie, Somalie, Yémen, etc…).
Aujourd’hui, il n’existe pas de statut reconnu de manière internationale et d’aide spécifique. La meilleure façon d’apporter une solution est d'œuvrer de manière générale à la baisse des risques liés aux enjeux de réchauffement climatique. Pour cela, le rapport du GIEC est une bonne base.
Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés, il y aurait depuis 2008, plus de 21,5 millions de personnes qui ont été déplacées chaque année de force, à cause de catastrophes liées au réchauffement climatique (inondations, tempêtes, incendies, températures extrêmes, etc…). Attention, ce chiffre est très variable selon les études. Cela souligne tout de même un phénomène de grande ampleur, qui est amené à croître encore dans les prochaines décennies.
💡Pour aller + loin : Nourrir le monde en 2050 : est-ce possible ?
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Est-il possible d’agir pour inverser cette tendance ?
Bien sûr, il est toujours possible de faire quelque chose.
Tout d’abord, il est possible d’agir de manière globale et à l’échelle mondiale afin d’atténuer le réchauffement climatique. C’est un mouvement qui est certes lent, mais qui est en train de s’enclencher dans la majorité des pays et via les différents Etats.
L’enjeu est d'accélérer pour agir le plus tôt possible.
Selon une étude de la Banque Mondiale, le nombre de migrants climatiques internes (donc qui se déplacent au sein de leur pays) pourrait être réduit de 80 % (ce qui représente 100 millions de personnes) si la communauté internationale mettait en place les mesures recommandées par les Accords de Paris et Objectifs de Développement Durable définis par l’ONU.
Il est donc encore possible d’agir. Et on peut tous avoir un impact.