Climato-sceptique
Développement durable

Climato-sceptique

Les climatosceptiques sont des personnes qui remettent en question l’origine anthropique du réchauffement climatique ou doutent même l’existence de celui-ci. Selon eux, les fondements scientifiques qui établissent la responsabilité humaine sur les impacts environnementaux sont très fragiles pour être absolus.

En 2021, les sondages d’IPSOS (institut de sondages français) ont démontré que 34 % de la population mondiale sont climatosceptiques. La majorité se trouve dans les pays les plus émetteurs de gaz à effet de serre, comme l’Arabie Saoudite, les États-Unis, la Chine ou la Norvège.

Dans l’Hexagone, l’IPSOS confirme que la crise climatique compte parmi les principales préoccupations des Français. 72 % des sondés du panel se sont déclarés « inquiets » face aux effets du changement climatique. Pourtant, à l’heure où les alertes sur la hausse des températures se multiplient (canicules, réchauffement des océans, fonte des calottes glaciaires), le climatoscepticisme résiste. Un Français sur cinq est climatosceptique, rapporte l’étude, soit 21 % de la population. (natura-sciences.com) Les mythes les plus tenaces et les plus communément répandus par les climatosceptiques sont les suivants.

« Il n’y a pas de consensus scientifique sur le dérèglement climatique », c’est faux. 97 % des scientifiques sur la planète appuient l’idée que les activités humaines sont les causes des perturbations climatiques, notamment :

  • les académies de sciences de 19 pays,
  • le Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC),
  • 97 % des climatologues actifs en recherche. (reseauactionclimat.org)

« Le réchauffement climatique est dû au soleil », c’est faux. Effectivement, les fluctuations de l’activité solaire peuvent affecter le climat. La planète reçoit plus d’énergie et se réchauffe. Or, il est constaté que c’est l’augmentation des concentrations carbone dans l’atmosphère, par l’utilisation des énergies fossiles, qui provoquent principalement l’effet de serre.

« Le réchauffement climatique est un processus naturel, les espèces animales et végétales vont certainement s’adapter », c’est faux. Certes, la capacité d’adaptation au changement climatique s’avère plus forte pour l’humain. Pourtant, du côté de la faune et de la flore, les menaces climatiques deviennent de plus en plus insupportables entraînant l’extinction d’un grand nombre d’espèces.

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