Externalités positives : un concept incontournable

Plongez dans le concept des externalités positives, leur rôle clé dans la transition écologique, des exemples concrets, et les leviers pour maximiser leur impact économique et environnemental.

JANV 2025

9 MIN

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Vous avez entendu le terme d’externalité positive mais n’y associez pas le concept exact ? On vous comprend. Le sujet est souvent évoqué, rarement expliqué. En général, ce terme est évoqué dès lors que l’on analyse l’impact d’une activité économique sur son environnement. Autrement dit ? C’est en lien direct avec le développement durable et les enjeux de transition écologique. Concrètement, qu’y a-t-il derrière ce concept ? Par opposition, qu’est-ce qu’une externalité négative ? Quels leviers existent-ils pour maximiser les externalités positives ? On vous dit tout dans cet article. 

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Qu’entend-on par externalité positive ? 

Ce terme est en général employé en lien avec les sujets de transition écologique. 

L’idée ? Tout agent économique (entreprises, institutions, gouvernements, etc…) a un impact à la fois en interne comme en externe. Ces impacts peuvent d’ailleurs être positifs (amélioration de la biodiversité, préservation des ressources naturelles, etc…) ou négatifs (pollution, gaspillage, etc…).

Quelle différence entre externalité positive et externalité négative ?

La différence est dans la nature de l'impact. Explications.

Externalité positive vs externalité négative

En toute logique, une externalité positive entraîne des bénéfices pour les autres agents économiques. C’est un effet boule de neige qui va dans le bon sens. À l’inverse, une externalité négative entraîne des effets que l’on aurait généralement préféré éviter (pollution de l’air, nuisance sonore, dégradation de la biodiversité, impacts sur la santé, aggravation du réchauffement climatique, etc…). 

La prise en compte de toutes les externalités

Pour concevoir une société juste et écologique, il est essentiel de tenir compte de ces deux externalités. En effet, cela permet d’une part de constater ce qui permet d’avancer dans le bon sens (les externalités positives) mais aussi d’être conscient de ce qui ne va pas et doit être amélioré (lex externalités négatives). C’est une approche permettant d’avoir une vision complète de la situation et de pouvoir ainsi agir en conséquence. Dans l’idéal, il s’agit d’encourager et soutenir les externalités positives et à l’inverse de limiter et contrôler les externalités négatives.

💡 Exemple : Pour faire un parallèle, c’est comme intégrer la dimension économique dans la comptabilité d’une entreprise. On ne tient plus uniquement compte des enjeux économiques mais aussi des répercussions des activités de l’entreprise sur son environnement. En effet, ces dernières peuvent avoir un impact sur son business à moyen ou plus long terme et doivent ainsi être intégrées dans la vision stratégique.

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4 exemples d’externalités positives

  1. Dans la finance : Prenons ici le cas d’une entreprise. Si cette dernière est génératrice d’externalités positives (sociales, économiques ou environnementales), elle bénéficiera non seulement d’un business plus stable, mais aussi d’une plus grande attractivité vis-à-vis de ses partenaires (investisseurs, fournisseurs, prestataires, etc.). On le sait, cette approche est de plus en plus valorisée dans le monde de l’entreprise. Une société qui prend compte de l’ensemble des répercussions de son business et sait s’adapter est une société qui inspire confiance et transparence. 

  2. Dans l’économie réelle : Zoomons sur le secteur des énergies renouvelables. Non seulement les énergies renouvelables permettent de produire de l’énergie verte mais elles permettent également en parallèle de réduire les émissions de gaz à effet de serre et la dépendance aux énergies fossiles. C’est du gagnant-gagnant. 

  3. Dans l’agriculture : C’est un des exemples les plus connus. On approche ici la notion d’écosystème. L’idée ? Un apiculteur et un arboriculteur travaillent à proximité. Le premier profite des activités du second pour obtenir un miel de meilleure qualité qu'il peut vendre à meilleur prix sans coût additionnel. Le second profite quant à lui du service de pollinisation offert par les abeilles à ses arbres fruitiers. Non seulement c’est un gain de temps (gestion du sujet) et d’argent (coût pour des installations permettant une meilleure pollinisation) mais cela permet également d’améliorer le rendement de sa production. Entre ces deux professionnels, pas d’activité économique. En revanche, le travail de l’un est utile et bénéfique pour l’autre. 

  4. Dans l’énergie : Prenons un projet de méthanisation. Ce dernier va permettre de produire de l’énergie qui servira aux particuliers comme aux professionnels. Mais ce n’est pas tout. La chaleur produite par des méthaniseurs pourra également être utilisée et distribuée dans les villages alentour pour remplacer les chauffages individuels. Enfin, la méthanisation en elle-même est un concept avec une externalité positive puisqu’il permet de réduire les déchets organiques générés (souvent par l’agriculture). Autrement dit ? Un rebut devient une ressource.

La voiture : un exemple d’externalité négative

En France, la voiture individuelle est encore la norme. Au 1ᵉʳ janvier 2023, 38,9 millions de voitures étaient en circulation en France. Si ces dernières offrent bien des avantages, elles ont aussi des externalités négatives à prendre en compte (pollution sonore, pollution à cause des gaz d’échappement, impacts sur la santé, etc.). 

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Pourquoi les externalités positives sont-elles essentielles quand on parle d’écologie ? 

La philosophie derrière cette approche est simple. 

Puisqu’il y a une activité économique (entreprises, gouvernements, etc.), autant faire en sorte que celle-ci puisse être bénéfique également à son écosystème. Autrement dit ? Il s’agit de regarder plus loin que simplement les chiffres, le compte de résultats ou le bonus à la fin de l’année. Il s’agit de penser les choses de manière plus large, il s’agit d’envisager le tissu urbain, agricole et industriel qui sont autour. 

Mieux encore, une externalité positive permet de générer des gains, sans que cela soit synonyme d’efforts supplémentaires pour d’autres agents économiques. Pour résumer, tout est lié et interconnecté. Autant faire en sorte que les activités des uns servent les activités des autres. 

Quels leviers a-t-on pour maximiser les externalités positives ? 

  • Les politiques publiques : Il existe plusieurs moyens de maximiser les externalités positives et de favoriser leur impact sur l'économie. Les politiques publiques et le rôle des entreprises sont deux leviers essentiels à prendre en compte. Les gouvernements peuvent jouer un rôle clé dans la création d'externalités positives en mettant en place des politiques favorables au développement durable et à la responsabilité sociale des entreprises. Cela peut inclure des mesures incitatives telles que des subventions pour les entreprises qui adoptent des pratiques respectueuses de l'environnement, ou des réglementations pour limiter les externalités négatives.

  • Les entreprises : Les entreprises ont également un rôle important à jouer dans la création d'externalités positives. Elles peuvent intégrer des pratiques durables dans leur modèle d'affaires, investir dans des projets à impact social et environnemental positif, et promouvoir la transparence et la responsabilité dans leurs opérations. Cela peut contribuer à la création d'une économie plus durable et bénéfique pour tous.

Le scope 4 du bilan carbone

Parlons du bilan carbone, ce fameux outil permettant d’analyser les émissions de gaz à effet de serre des entreprises. Ce dernier repose sur plusieurs scopes (scope 1, 2, 3 et plus récemment 4). Le scope 4 se concentre sur les émissions évitées. Autrement dit ? Tous les impacts potentiels liés à l’utilisation du bien ou service en question. Finalement, cela rejoint un peu ce concept d’externalités positives et négatives. Et c’est une bonne nouvelle ! Nous allons dans le bon sens. Avec ce type d’initiative, demain, nous pourrons enfin prendre en compte tous les aspects d’une activité afin d’analyser son impact et d’agir en fonction pour s’adapter aux enjeux écologiques.

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