Il n’est pas toujours facile de différencier les vrais engagements du greenwashing.
Et c’est dommage.Voici 8 labels et guides pour vous permettre de voir celles et ceux qui s’engagent pour demain.
Greenwashing : 5 règles déontologiques à retenir
- La promesse mensongère ou disproportionnée
- L’absence de preuve ou de précision
- Une présentation visuelle ou sonore suggestive
- La banalisation de comportements environnementaux négatifs
- Le dénigrement de comportements environnementaux positifs
💡 Bon à savoir : il existe des lois anti-greenwashing pour préserver les consommateurs de ces pratiques.
8 labels et guides pour éviter le greenwashing
Global Compact (Nations Unies)
Le Global Compact est un Pacte mondial initié par les Nations unies en 2000. L’objectif est d’inciter les entreprises du monde entier à adopter une attitude socialement responsable en s'engageant à intégrer et à promouvoir plusieurs principes relatifs aux droits de l'Homme, aux normes internationales du travail, à l'environnement et à la lutte contre la corruption.
Une démarche positive mais un impact pour le moment relativement limité. Ce pacte repose sur une démarche volontaire et prend davantage la forme d’un guide que d’un label, d’une norme ou une certification.
Norme ISO 26000
C’est la norme qui s’est imposée comme un standard de référence à l’international en matière de RSE. Et pour cause, son nom de code : “Responsabilité Sociétale”. Cette norme définit une ligne directrice et un ensemble de mesures à respecter. C’est le résultat d’un travail réalisé avec plus de 500 experts. Elle repose sur 6 piliers :
- Loyauté des pratiques
- Environnement
- Relation et conditions de travail
- Droits de l’homme
- Communauté et Développement Local
- Questions relatives aux consommateurs
Norme ISO 14021
C’est la cousine de la norme 26000.
Nom de code de celle-ci : marquage et déclarations environnementales.
Pour faire simple, elle encadre les autodéclarations environnementales (mentions, symboles et graphiques concernant les produits. Celle norme va même plus loin. Elle décrit précisément les termes couramment employés dans les allégations environnementales, en précisant leur utilisation.
C’est un peu comme une grille de lecture qui précise quel mot peut être utilisé dans quel cadre.
Le label Lucie 26 000
Lucie est un label indépendant. Leur crédo ? Faire de l’entreprise non plus seulement un acteur économique mais également un acteur créateur de sens et de valeur. Cela passe par de nombreuses actions, y compris la communication et le fait d’éviter le greenwashing. Il regroupe, Lucie c’est :
- plus de 1200 membres
- 400 organisations labellisées
- 100 secteurs d’activités représentés
La seule limite de ce Label est qu’il n’est pas encore suffisamment connu, notamment du grand public.
Mouvement B-Corp
On ne le nomme plus, B-Corp est devenu en quelques années un label incontournable.
L’objectif mis en avant ? Accélérer le mouvement vers une économie plus inclusive, équitable et régénératrice. L’approche est assez similaire avec le label Lucie 26 000. L’entreprise ne peut plus être seulement un acteur de l’actionnariat. Elle doit contribuer positivement à la société d’aujourd’hui et aider à faire en sorte que demain soit meilleur.
B-Corp c’est déjà plus de 5000 entreprises certifiées à travers le monde (200 en France) et 77 pays représentés. C’est également le mouvement avec la plus belle visibilité à l’échelle globale. helios est d’ailleurs en attente de validation de la certification.
Agenda 21
Peu connu, Agenda 21 était pourtant un programme ambitieux avec une approche intéressante. Il s’agissait de faire du développement durable un élément central du XXIe siècle. Cet Agenda 21 a été adopté lors du Sommet de la Terre de Rio, en 1992.
Malheureusement, il est peu à peu tombé aux oubliettes. Qui sait, peut être qu’un jour il reviendra sur le devant de la scène et permettra de mobiliser réellement tous les dirigeants de ce monde.
Agenda 2030 et objectifs de développement durable
Décidément, ça en fait des agendas. Celui-ci en revanche a un plus bel avenir devant lui.
L’agenda 2030 est une initiative déployée en septembre 2015 et adoptée par 193 États membres de l’ONU. Il s’agit d’un programme concret autour du développement durable avec un horizon d’action à 2030.
Il repose notamment sur 17 objectifs (pas de pauvreté, bonne santé et bien-être, éducation de qualité, eau propre et assainissement, égalité entre les sexes, consommation et production responsables, etc…).
Le label Finansol par FAIRe
En 1997 a été créé le label Finansol.
Le but ? Distinguer les produits d’épargne solidaire des autres produits d’épargne.
Ce dernier est attribué par un Comité indépendant chargé d’examiner chaque année le respect des critères du label Finansol. Si tous les critères sont validés, le label est validé. En d’autres mots ? La démarche doit donc être continue, le label est remis en question d’une année sur l’autre.
C’est une façon solide de s’assurer de la pérennité des engagements de l’entreprise.
Les membres du Comité indépendant sont issus de secteurs variés (milieu associatif, financier, universitaire, investissement à impact, entrepreneuriat social, media). Il est présidé par Isabelle Guénard-Malaussène, également directrice de Finance impact (une entreprise de conseil spécialisée en finance durable).
Chez Helios, nous sommes heureux d’avoir ce label.
Quels apprentissages pour faire mieux demain ?
Vous l’aurez compris, pour le moment pas de recette miracle.
Plein d’initiatives mais peu de choses contraignantes pour les entreprises et donc avec un impact réel, ambitieux et à court terme. Nous avons essayé de regarder ce qui se fait à l’étranger, mais pour le moment, nous n’avons rien trouvé qui se démarque.
On continue la veille pour vous tenir au courant de ce qui bouge.
