/ -->
Nous recevons une dizaine voire une quinzaine de mails par jour, bien que ces mouvements soient virtuels, ils ont un impact environnemental.
Avec le chiffre cité au-dessus, on peut déjà avoir un aperçu de ce que génère l’envoi d’un mail en termes d’émissions de carbone. Mais si l’on creuse un peu, comment expliquer cette empreinte carbone ?
À chaque mail envoyé, des données sont transmises à un data center, souvent situé à des milliers de kilomètres du lieu où vous avez envoyé votre mail ! Il existe 4500 data centers à travers le monde, dont plus de 1800 aux États-Unis, et seulement 56 en France, donc souvent, les données traversent l’Atlantique.
Sur le chemin, les données font des stops par de nombreux routeurs, serveurs et ordinateurs ayant besoin d’énergie pour fonctionner et pour se refroidir. Les data centers et les ordinateurs réceptionnant les données de nos mails sont donc à l’origine des émissions de gaz à effet de serre, de par la grande quantité d’électricité nécessaire à leur fonctionnement : “10 % de l'électricité mondiale, dont près de la moitié sert à faire fonctionner les systèmes de refroidissement”, selon Guilhem Cottet, le délégué général de France Datacenter. Enfin, selon la source de production d’électricité, pour faire fonctionner les data centers, les émissions de ges générées sont plus ou moins importantes.
Agissez aujourd'hui en réduisant votre empreinte carbone bancaire
En simulant l'impact CO2 de votre argent, vous faites une première étape pour réduire votre empreinte carbone.
Il n’est pas simple de connaître l’exact quantité de pollution générée par un mail mais on peut déjà se concentrer sur les 3 paramètres qui font varier la quantité de pollution émise :
le poids des pièces jointes
le temps de stockage sur un serveur
le nombre de destinataires du mail
Les mails font partie intégrante de notre quotidien, que ce soit dans la sphère personnelle comme dans l’univers professionnel. Newsletters, démarchage, réunions, commandes de produits en ligne, échanges avec des clients, etc… Tour d’horizon des chiffres clés autour du sujet :
5,59 milliards de comptes mail actifs en 2020
293,6 milliards d'emails envoyés et reçus quotidiennement en 2019
4 milliards d’utilisateurs en 2019
D’après une analyse de BIO Intelligence Service qui se fonde sur un scénario d’entreprises françaises, un salarié reçoit 58 messages quotidiens, en envoie 33 d’une taille moyenne de 1 Mo. Cela représente 13,6 tonnes équivalents CO2, soit 13 allers-retours Paris New York…
Vous souhaitez agir pour la transition écologique ?
Avec votre compte helios, vous financez la transition écologique et vous bénéficiez de remises fixes toute l'année chez nos partenaires durables.
Selon les données partagées par l’ADEME, l’impact carbone d’un mail serait équivalent en moyenne à 0,11 g CO₂e (lorsque la rédaction dure 3 minutes, qu’il est envoyé via un smartphone, en wifi et sans pièce jointe). Cet impact vient de 3 choses :
l’usage des terminaux (0,02 g CO₂e)
la transmission (0 g CO₂e)
les data-centers (0,09 g CO₂e).
L’ADEME propose un simulateur permettant de faire jouer les paramètres. Prenons l’exemple d’un mail avec PJ de 1Mo, envoyé via ordinateur, en wifi, avec toujours 3 minutes de temps de rédaction. L’impact passe alors de 0,11 g CO₂e à 1,38 g CO₂e. Une différence considérable. Imaginez maintenant l’impact à l’échelle d’une année pour une personne… Et de l’ensemble des mails envoyés à travers le monde. C’est vertigineux.
À l’échelle d’utilisateur du service mail, il est possible de réduire son empreinte écologique en adaptant son usage. Voici quelques habitudes à adopter :
Comme pour tout, faire un nettoyage régulier fait du bien ! Avec votre messagerie, vous pouvez trier vos mails et supprimer régulièrement ceux qui ne vous serviront plus. Parfois, nous avons telle ou telle information qu’on souhaiterait retrouver, un contact qu’on ne veut pas perdre, pourquoi ne pas les répertorier dans un fichier en ligne que vous pourrez retrouver à tout moment ? Désabonnez-vous aussi régulièrement des newsletters inutiles pour réduire l’empreinte écologique de votre boîte mail.
Pour minimiser l’empreinte de vos pièces jointes, vous pouvez compresser leur taille ou les envoyer grâce à des sites de dépôt temporaire comme WeTransfer. Totalement sécurisé, ce type de plateforme vous permet de déposer des pièces jointes en indiquant simplement votre mail et celui du ou des destinataire(s) et de les envoyer en un clic.
Pour limiter son impact carbone, inutile d’envoyer un mail à Pierre, Paul, Jack, quand seulement Pierre est concerné ! Cibler vos destinataires vous permettra de désencombrer les boîtes de mails qui seront peut-être à peine lus. Vous pouvez aussi éviter de “répondre à tous” lorsque ce n’est pas nécessaire.
Comme l’utilité de l’envoyer à telle ou telle personne, demandez-vous avant d’envoyer un mail, si c’est vraiment nécessaire. Si par exemple la personne à qui vous souhaitez l’envoyer se situe à deux pas de vous dans l’open space, est-ce que l’information ne peut pas être transmise en physique plutôt qu’à l’écrit ? Un contact physique ou un coup de téléphone est aussi un bon moyen de créer ou d’entretenir du lien avec ses collègues !
Si ajouter un logo et une image à votre signature vous apportent de la visibilité auprès de nouveaux partenaires et clients, peut-être pouvez-vous vous en passer pour des échanges internes et des contacts qui vous connaissent déjà ? ;)
Vous avez cette bonne vieille habitude d’imprimer vos mails ? Pour réduire votre bilan carbone, essayez de le faire si c’est vraiment nécessaire, sachant que la plupart du temps, vous ne remettrez plus le nez sur cette impression. N’est-ce pas ?
Et oui, à votre échelle vous pouvez aussi sensibiliser les autres à la réduction des émissions, en mettant par exemple à la fin d’un mail un court message du genre :
Vous avez l'info dont vous avez besoin ? Réduisez le en supprimant ce mail ! ;)
Vous souhaitez agir pour les mobilités douces?
Avec votre compte helios, vous financez la mobilité bas carbone sans changer vos habitudes au quotidien.
Il n’y a pas que les mails qui ont un impact numérique. Quelques exemples de choses que nous faisons ou utilisons au quotidien et ont un poids carbone non négligeable (visioconférence, streaming, construction des appareils électroniques, etc…) :
Au global, le secteur du numérique serait est responsable de 2,5 % de l’empreinte carbone de la France. Des solutions existent cependant pour limiter son empreinte numérique. Début 2022, l'Ademe a ainsi publié un guide intitulé “Numérique responsable : et si nous adoptions les bons réflexes”. Dans ce guide, plusieurs solutions accessibles et permettant de faire des économies financières sont proposées, comme :
le recyclage d’appareils numériques et l’utilisation de matériels reconditionnés
la possibilité d’acheter, de vendre ou de donner vos équipements numériques via la plateforme longue vie aux objets, mise en place par le gouvernement.
Et vous pouvez retrouver un ensemble de solutions sur le guide créé par l’Ademe : “en route vers la sobriété numérique” !
Pour aller + loin :
Étape 1
Inscription en 8 minutes
Ouvrez votre compte directement dans notre app mobile
Étape 2
Confirmez votre identité
Filmez-vous et votre pièce d’identité européenne en cours de validité.
Étape 3
Votre compte est validé
Vous pouvez utiliser votre RIB et votre carte virtuelle immédiatement.
Étape 4
Carte envoyée gratuitement
Votre carte en bois ou plastique recyclé arrivera chez vous sous 10 jours ouvrés.
Étape 1
Inscription en 8 minutes
Ouvrez votre compte directement dans notre app mobile
Étape 2
Confirmez votre identité
Filmez-vous et votre pièce d’identité européenne en cours de validité.
Étape 3
Votre compte est validé
Vous pouvez utiliser votre RIB et votre carte virtuelle immédiatement.
Étape 4
Carte envoyée gratuitement
Votre carte en bois ou plastique recyclé arrivera chez vous sous 10 jours ouvrés.