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La technologie au service de la lutte contre le réchauffement climatique. Mythe ou réalité, nos pistes pour aborder ce sujet épineux.
La technologie peut-elle aider à résoudre le problème du réchauffement climatique ? Quelles sont les technologies à développer et pour répondre à quels besoins précis ? Quels moyens faut-il consacrer au sujet ? Ne faut-il pas au contraire aller vers plus de sobriété afin de laisser à la terre la possibilité de s’autoréguler ? Voilà autant de questions que nous allons essayer d’aborder. C’est parti !
Essayons de trouver ensemble le meilleur compromis pour résoudre le plus gros enjeu à venir pour l’humanité : le changement climatique.
L’idée qui se cache derrière ce terme ? L’innovation technologique serait capable de résoudre les problèmes sociaux et écologiques qu’elle a souvent contribué à créer.
Ce terme n’est pas récent, mais s’est réellement imposé dans le débat public autour de 2014, sous l’impulsion du chercheur américain d'origine biélorusse Evgeny Morozov. Il publie alors un ouvrage intitulé “Pour tout résoudre, cliquez ici” dans lequel il met en lumière les projets prométhéens des entrepreneurs de l'écosystème du numérique qui ont pour ambition de « réparer tous les problèmes de monde », selon les mots de l’ex-dirigeant de Google Eric Schmidt, en 2012.
Pour bien cerner l’enjeu et mettre en place les mesures adaptées, il faut d’abord en comprendre les tenants et aboutissants. Pour cela, il est essentiel de pouvoir collecter un certain nombre de données. Et sur ce point, la technologie peut être un levier. Cela permet en effet d’avoir des solutions qui permettent d’automatiser la collecte de certaines données, l'analyse poussée. Cela facilite ainsi les tâches et permet de prendre ensuite des mesures adaptées et éclairées. Deux exemples.
Depuis quelque temps, une action remporte un franc succès : la mesure du bilan carbone.
Cela permet ainsi de connaître les émissions de gaz à effet de serre (CO2) que l’on génère. Autrement dit ? Son empreinte carbone. Et c’est d’ailleurs valable à la fois pour un particulier mais aussi pour les entreprises. Le bilan carbone permet ainsi de mieux comprendre l’ampleur du sujet et de prendre en fonction les mesures nécessaires.
💡Pour aller + loin : Simulez votre empreinte carbone bancaire pour également prendre la mesure de l'impact de votre argent sur l'environnement.
Aujourd’hui, de nombreuses applications et outils permettent à grand renfort de technologies de connaître rapidement et efficacement son impact.
Et pour le coup, c’est une excellente nouvelle. Pour comprendre les choses, pour passer à l’action.
Un tiers de la nourriture dans le monde est perdu ou gaspillé le long de la chaîne alimentaire.
Une donnée qui fait froid dans le dos. Et le gaspillage n’est pas que dans le domaine alimentaire, il est partout. La technologie peut permettre d’identifier des failles dans les processus, la logistique, la répartition des ressources. Au-delà de détecter ce qui ne fonctionne pas, cela peut également être un moyen d’identifier des axes d’amélioration. Il est également possible de mettre en place des systèmes de détection des tendances anormales (consommation d'énergie, d'eau, etc…).
Cette solution peut permettre de réduire drastiquement les pertes, à tous les niveaux. Chez chacun d'entre nous, dans les entreprises, au niveau des Etats. Encore une fois, ce n’est pas la seule solution et pas une solution miracle non plus, mais elle peut aider à aller dans le bon sens.
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ouvrir mon compteLes IA (Chat GPT, Chatsonic, Notion IA, Magic Write… et autres cousins) peuvent-ils aider ?
Un sujet épineux qui intrigue et questionne partout à travers le monde. La question reste en suspens. Comme pour toute technologie, cela peut être utilisé de manière constructive, ou non. De notre côté, on préfère voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide. Voilà donc un exemple d’IA que l’on trouve particulièrement pertinente et positive.
Pourtant, certaines personnes semblent déjà y croire. C’est par exemple le cas de la société Ekimetrics, spécialisée dans le conseil en stratégie de données et en intelligence artificielle. Elle a ainsi lancé récemment l’outil Climate Q&A. Son objectif ? Démocratiser la science climatique. Et plus concrètement ? C’est une IA qui est capable de répondre aux questions environnementales en retrouvant parmi les quelque 10.000 pages des rapports du Giec les dix passages les plus pertinents. Très pratique quand on a pas envie de se coltiner des rapports scientifiques à rallonge et souvent complexes.
Il existe de plus en plus de personnes adeptes du techno-solutionnismes.
Certaines en faveur de la protection du climat, d’autres plutôt que la partie déni et climatosceptisme. Le schéma ci-dessous (trouvé sur le média Bon Pote) montre l’évolution du nombre d’utilisateurs sur Twitter appartenant aux communautés “GIEC”, “dénialistes”, “technosolutionistes” et “pro-climat”. Ces données sont basées sur une moyenne mobile sur un mois. Cela donne quand même un bon aperçu du phénomène et du positionnement des personne sur le sujet.
Exemple : Mac Lesggy (scientifique et vulgarisateur de l’émission E=M6) ou Emmanuelle Ducros (journaliste française spécialiste des questions transports, agriculture et alimentation), ne nient pas l’origine anthropique du changement climatique (donc le fait que ce soit lié à l’activité humaine), mais pensent par exemple que le nucléaire est une solution adaptée pour résoudre en partie le problème, au détriment de ce que les écologistes appellent la justice sociale (bonpote.com).
Il n’existe pas de définition officielle. Pourtant, le concept est assez clair.
Une technologie verte est une technologie qui a pour objectif d’améliorer la qualité de l'environnement au sens large. Cela peut passer par différentes approches : réduction des rejets toxiques dans l'air, l'eau ou le sol, économie de ressources, utilisation et déploiement de ressources renouvelables, et bien d’autres choses encore.
4 technologies dites vertes que Bill Gates prévoit par exemple de développer :
Team for the Planet (anciennement Time for The Planet) est une initiative qui rassemble plus de 113 000 actionnaires (au moment où on écrit cet article). L’objectif ? Financer, détecter et déployer et favoriser le développement de 100 innovations mondiales contre les gaz à effet de serre.
Son crédo est clair : l’Humanité est dans une situation d’urgence vitale absolue. Le monde de l’entrepreneuriat peut aider, notamment à travers l’émergence de nouvelles technologies. Voici un aperçu des 5 premières actions financées :
La dégradation accélérée des espèces animales et végétales, accompagnée d’un réchauffement climatique causé par l’activité humaine, fait courir un risque majeur d’extinction de la Vie sur Terre. Les scientifiques nous alertent depuis 50 ans sur ce sujet. Il est désormais absolument nécessaire d’agir.
A l’origine, l’approche techno solutionniste nous vient donc de la Silicon Valley.
Pourtant, elle s’étend aujourd’hui à toutes les sphères. Pour de nombreuses personnes, c’est aussi une façon de faire face à l’éco anxiété. Face à l’ampleur du défi qui est devant nous, cela peut être difficile moralement de ne voir aucune solution ou de voir les choses bouger trop lentement. Le techno solutionnisme est alors vu par certaines comme la panacée, une façon de sauver le monde (vu que ce qui est fait jusqu’à maintenant n’y parvient). Quoi qu’il en soit, c’est une vision parmi d’autres. Et nous allons devoir aligner l’ensemble des visions pour œuvrer ensemble vers le même objectif : conserver une planète avec des conditions climatiques permettant d’accueillir la vie.
Les technologies numériques offrent de nombreuses possibilités pour lutter contre le changement climatique et gérer efficacement les données climatiques. En collectant des données environnementales précises, en mettant en œuvre une stratégie numérique et en utilisant les bonnes technologies, nous pouvons réduire notre empreinte carbone, améliorer notre efficacité énergétique et contribuer à la transition vers une économie plus durable. Il est essentiel que les entreprises et les décideurs intègrent ces technologies dans leurs stratégies pour assurer un avenir meilleur pour notre planète.
Neutralité carbone en 2050 : utopie ou réalité ?
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