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L’hydroélectricité est la première source d’électricité renouvelable et la seconde source d’électricité dans l’Hexagone, après le nucléaire. Cela permet d’ailleurs à la France de se positionner comme étant la 10ème puissance hydroélectrique mondiale et la 3ème d'Europe. Le pays bénéficie ainsi d’un potentiel important grâce à la présence de nombreux massifs montagneux (Alpes, Pyrénées, Massif central).
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Il compte, aujourd’hui, environ 447 barrages sur son territoire dont la moitié (près de 220) est directement exploitée par le groupe EDF (Electricité de France). Au global, le parc installé représente une production de 25,7 GW chaque année et 72% des énergies renouvelables en France. Il existe parmi eux des mégastructures qui figurent dans la liste des plus grands barrages d’Europe. Découvrez-en quelques exemples dans cet article.
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Un barrage est une infrastructure construite pour retenir, stocker ou détourner l’eau d’un cours d’eau. Un "grand barrage", selon la Commission Internationale des Grands Barrages (CIGB), est un ouvrage de plus de 15 mètres de hauteur ou stockant plus de 3 millions de m³ d’eau. En France, ces ouvrages sont majoritairement utilisés pour
l’irrigation agricole,
la protection contre les crues.
Les grands barrages français jouent un rôle crucial à plusieurs niveaux
Gestion des ressources en eau : Ils permettent de stocker l’eau pendant les périodes de pluies abondantes et de la restituer en période de sécheresse, assurant ainsi un débit régulé des rivières.
Production d’électricité : L’hydroélectricité représente environ 12 % de la production électrique française. Les barrages sont au cœur de ce dispositif, notamment grâce aux centrales associées.
Prévention des inondations : En régulant le débit des cours d’eau, les barrages permettent de réduire le risque de crues soudaines, notamment en zone urbaine.
Enjeux agricoles et environnementaux : Ils favorisent l’irrigation et la biodiversité locale, même si leur impact écologique fait débat (fragmentation des cours d’eau, modification des habitats).
Bon à savoir en France, les barrages sont en grande majorité (79% d’entre eux) situés dans trois régions (Auvergne-Rhône-Alpes, PACA, Occitanie)
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Le barrage de Grand'Maison, situé en Isère dans les Alpes françaises, est le plus puissant barrage hydroélectrique de France. Mis en service en 1985, il repose sur un système de type "STEP" (station de transfert d'énergie par pompage), capable de stocker et restituer de l’électricité en fonction des besoins du réseau.
Grâce à sa capacité de production impressionnante – plus de 1 800 MW – le barrage de Grand'Maison joue un rôle stratégique dans la régulation de l’énergie en France, notamment en période de forte demande. C’est aussi un exemple emblématique d’ingénierie au service de la transition énergétique et du mix électrique bas carbone.
Il est d’ailleurs possible de visiter le barrage de Grand’Maison
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Le barrage de Montézic, situé dans l’Aveyron, est l’un des barrages hydroélectriques les plus performants de France. Fonctionnant comme une STEP (station de transfert d’énergie par pompage), il permet de stocker l’électricité en pompant l’eau vers un réservoir supérieur lors des périodes creuses, puis de la turbiner pour produire de l’électricité en période de forte demande. Avec une puissance installée de 920 MW, le barrage de Montézic joue un rôle essentiel dans la stabilité du réseau électrique national. Il illustre parfaitement l’importance des infrastructures hydrauliques dans le stockage d’énergie renouvelable et la transition énergétique française.
Plus d’infos sur le barrage de Montézic
Le barrage de Marquisades, situé en Guadeloupe, est un ouvrage hydraulique de première importance pour la régulation de l’eau douce sur l’île. Construit sur la rivière Moustique, il permet de stocker et redistribuer l’eau potable, notamment pour les communes environnantes. En période de sécheresse ou de fortes pluies, le barrage de Marquisades joue un rôle essentiel dans la gestion des ressources hydrauliques et la prévention des inondations. Il fait partie des infrastructures clés pour assurer un approvisionnement continu en eau sur l’archipel guadeloupéen.
Plus d’infos sur le barrage des Marquisades
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Le barrage de Génissiat, situé sur le Rhône entre l’Ain et la Haute-Savoie, est souvent surnommé le « Niagara français ». Mis en service en 1948, il s’agit du premier grand barrage hydroélectrique construit sur le Rhône. Avec une puissance installée de 420 MW, il produit chaque année l’équivalent de la consommation électrique d’environ 700 000 habitants. Le barrage de Génissiat joue un rôle clé dans la production d’énergie renouvelable, mais aussi dans la régulation du débit du Rhône, la lutte contre les crues et l’irrigation. Il incarne l’expertise française en matière d’hydroélectricité durable.
Plus d’infos sur le barrage de Génissiat
Le barrage de Serre-Ponçon, situé entre les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence, est l’un des plus grands barrages d’Europe en terre compactée. Inauguré en 1961, il retient les eaux de la Durance et de l’Ubaye pour former un immense lac artificiel. Ce barrage hydroélectrique assure plusieurs fonctions essentielles : production d’électricité renouvelable, irrigation agricole, régulation des crues et réserve d’eau potable. Avec une capacité de 1,2 milliard de m³ et une centrale de 380 MW, le barrage de Serre-Ponçon illustre parfaitement l’équilibre entre aménagement du territoire et transition énergétique.
Voici un topo sur le barrage et le lac de Serre-Ponçon
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Le barrage de Monteynard, situé dans le département de l’Isère, retient les eaux du Drac pour former le lac artificiel du même nom. Construit en 1961, ce barrage hydroélectrique en béton voûte mesure 135 mètres de haut et alimente une centrale EDF d’une puissance de 230 MW. Il joue un rôle clé dans la production d’électricité renouvelable, tout en contribuant à la gestion des crues et à l’alimentation en eau. Le lac de Monteynard, apprécié pour ses activités nautiques et ses passerelles suspendues spectaculaires, est également devenu un site touristique prisé.
Plus d’infos sur le barrage de Monteynard
Le barrage de l’Aigle a été construit, durant la Seconde Guerre mondiale, entre 1935 et 1945, et inauguré le 15 octobre 1945. Il est situé sur la rivière la Dordogne, entre les communes de Soursac en Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine et Chalvignac dans le Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Il doit son nom à un rocher qui le surplombe, sur lequel nichaient des aigles.
L'architecture unique du barrage de l'Aigle, avec ses doubles déversoirs pour l'évacuation des crues, offre un spectacle impressionnant. Ce barrage de type poids-voûte s'étire sur une longueur de 290 mètres et s'élève à une hauteur de 90 mètres. L'eau qui remplit ce réservoir est principalement issue de la Dordogne, mais reçoit également des affluents de la Sumène et de la Triouzoune, situées respectivement sur les rives gauche et droite. Avec une capacité de 220 millions de mètres cubes, le barrage s'étend sur un vaste territoire de 750 hectares. La hauteur de chute s’élève à 82 mètres, attestant de la profondeur du réservoir. Cet ouvrage hydraulique, avec sa conception unique et ses dimensions massives en fait un des barrages les plus imposants du territoire français.
Au pied du barrage, la centrale hydroélectrique de l’Aigle a fonctionné, au début, avec quatre groupes hydrauliques, équipés de turbines Francis d'une puissance nominale de 54 MW chacune. Le premier a été mis en service en 1945, le second en 1947, le troisième en 1950 et le quatrième en 1956. En 1982, l’installation d’un cinquième groupe a fait de l’Aigle l’aménagement le plus puissant du bassin de la Dordogne, disposant d’une puissance électrique de 360 MW. L’usine contenant ce dernier groupe se trouve à environ 100 m en aval du barrage.
Aperçu du barrage de l’aigle
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Le barrage du Chevril, également appelé « barrage de Tignes », est situé sur le cours de l’Isère, dans le département de la Savoie. Symbole historique de Tignes, il a marqué un tournant dans la vie des habitants. En effet, lancés en 1946, les travaux de construction ont contraint les Tignards à quitter leur village pour en reconstruire un nouveau, aux Boisses. Le chantier a été achevé en 1952, et le barrage inauguré par le président Vincent Auriol, en juillet 1953.
Ouvrage béton de type voûte, le barrage du Chevril est le plus haut de la France dont le sommet (ou la crête) est à 160 m au-dessus du lit de l’Isère (180 m de haut au total). Il a une épaisseur de 43 m à la base. Son mur est recouvert d’une fresque géante, la plus grande du monde. Il s’agit d’une œuvre de l’artiste Jean-Marie Pierret, peinte en 1989, représentant Hercule qui soutient de ses larges épaules la voûte.
Le barrage du Chevril permet la formation d’un lac artificiel de 235 m3 (le lac du Chevril). Deux conduites forcées acheminent l’eau vers la centrale des Brévières, avec une hauteur de chute de 233 m pour alimenter 3 groupes hydrauliques à turbines Francis. Le barrage de Tignes et la centrale de Malgovert sont également reliés par 15 km de galeries.
Plus d’infos sur le barrage du Chevril
Le barrage de Roselend est un des plus célèbres de France. Localisé dans le cœur du Beaufortain près de la commune de Beaufort-sur-Doron en Savoie. Après la Seconde Guerre mondiale, le développement de la région va entraîner des besoins plus importants en électricité. L’État a donc engagé un programme d’équipement hydroélectrique de très grande ampleur. La construction du barrage s’est étalée entre 1955 et 1962, et a entraîné l’engloutissement du hameau de Roselend et de plus de 50 alpages, le 6 mai 1960.
Ouvrage de type voûte à contreforts, le barrage de Roselend est réputé pour être l’un des plus esthétiques de Savoie. Il a été bâti sur les plans de l’architecte Henri Marty et de l’ingénieur André Coyne. Avec une longueur de 804 m et une hauteur de 150 m, il retient un volume d’eau de 185 millions mètres cubes.
Le barrage de Roselend alimente, avec ceux de St Guérin et de la Gittaz, la centrale souterraine de La Bâthie via une conduite forcée de 2 500 m de long, avec une chute de 1 200 m. Cette usine comporte 6 groupes à turbines Pelton, et possède une puissance installée de 600 MW. Des foyers de 450 000 personnes sont ainsi fournis en électricité d’origine entièrement renouvelable grâce à la production hydroélectrique.
Construit entre 1931 et 1938, le barrage de Bissorte est situé sur le territoire de la commune d’Orelle, dans la vallée de la Maurienne, en Savoie. Mesurant 545 m de long et 62 m de haut, il retient un volume d’eau de 39,5 millions mètres cubes sur une surface de 116 hectares. Il alimente l’usine hydroélectrique de Bissorte, mise en service en 1935. A partir de 1980 des travaux sont entrepris pour ajouter une centrale de pompage-turbinage de 800 MW : « Super-Bissorte ».
La centrale de Super-Bissorte fonctionne entre deux retenues d’eau, dont celles de Bissorte (le bassin supérieur) et du Pont-de-Chère (le bassin inférieur). En période de forte demande électrique (journée), l’eau du barrage d’altitude descend jusqu’à la centrale par une conduite forcée. Elle actionne la turbine et l’alternateur pour produire de l’électricité. Ensuite, au lieu d’être renvoyée directement dans la rivière, elle est à nouveau stockée dans la retenue du bas. La nuit, quand la consommation électrique est faible, elle est pompée et remontée vers le barrage de Bissorte.
Plus d’infos sur le barrage de Bissorte
Voici une sélection des barrages les plus imposants de France, classés par hauteur :
Grand’Maison
Poids / STEP (pompage-turbinage)
Serre‑Ponçon
Digue en terre compactée
Barrage du Chevril (Tignes)
(STEP partiel) voûte/pompe
Monteynard
Barrage-voûte
Bort‑les‑Orgues
Béton poids-voûte
Génissiat
Barrage voûte
Roselend (Tignes)
Voûte zonée
Pareloup
Remblais
L’Aigle
Semi-volée
Marèges
Voûte béton
Grand’Maison
1985
Serre‑Ponçon
1960
Barrage du Chevril (Tignes)
≈ 1952-1953
Monteynard
1962
Bort‑les‑Orgues
1952
Génissiat
1948
Roselend (Tignes)
≈ 1961
Pareloup
≈ 1950
L’Aigle
≈ 1950
Marèges
≈ 1935
Grand’Maison
1 800 MW
Serre‑Ponçon
380 MW
Barrage du Chevril (Tignes)
≈ 410 MW
Monteynard
364 MW
Bort‑les‑Orgues
235 MW
Génissiat
420 MW
Roselend (Tignes)
≈ 396 MW
Pareloup
≈ 150 MW
L’Aigle
≈ 200 MW
Marèges
≈ 150 MW
Grand’Maison
1 420 GWh /an
Serre‑Ponçon
≈ 0,718 TWh /an (718 GWh)
Barrage du Chevril (Tignes)
≈ 0,3 TWh /an
Monteynard
0,490 TWh /an
Bort‑les‑Orgues
0,310 TWh /an
Génissiat
1,700 TWh /an
Roselend (Tignes)
≈ 1 TWh /an
Pareloup
≈ 0,2 TWh /an
L’Aigle
≈ 0,3 TWh /an
Marèges
≈ 0,2 TWh /an
Grand’Maison
160 m
Serre‑Ponçon
124 m
Barrage du Chevril (Tignes)
180 m
Monteynard
135 m
Bort‑les‑Orgues
120 m
Génissiat
104 m
Roselend (Tignes)
125 m
Pareloup
43 m
L’Aigle
90 m
Marèges
89 m
Grand’Maison
140 Mm³
Serre‑Ponçon
1 200 Mm³
Barrage du Chevril (Tignes)
230 Mm³
Monteynard
230 Mm³
Bort‑les‑Orgues
477 Mm³
Génissiat
55 Mm³
Roselend (Tignes)
187 Mm³
Pareloup
167 Mm³
L’Aigle
195 Mm³
Marèges
63 Mm³
Barrage | Type | Mise en service | Puissance installée (MW) | Production annuelle | Hauteur | Capacité de retenue |
---|---|---|---|---|---|---|
Grand’Maison | Poids / STEP (pompage-turbinage) | 1985 | 1 800 MW | 1 420 GWh /an | 160 m | 140 Mm³ |
Serre‑Ponçon | Digue en terre compactée | 1960 | 380 MW | ≈ 0,718 TWh /an (718 GWh) | 124 m | 1 200 Mm³ |
Barrage du Chevril (Tignes) | (STEP partiel) voûte/pompe | ≈ 1952-1953 | ≈ 410 MW | ≈ 0,3 TWh /an | 180 m | 230 Mm³ |
Monteynard | Barrage-voûte | 1962 | 364 MW | 0,490 TWh /an | 135 m | 230 Mm³ |
Bort‑les‑Orgues | Béton poids-voûte | 1952 | 235 MW | 0,310 TWh /an | 120 m | 477 Mm³ |
Génissiat | Barrage voûte | 1948 | 420 MW | 1,700 TWh /an | 104 m | 55 Mm³ |
Roselend (Tignes) | Voûte zonée | ≈ 1961 | ≈ 396 MW | ≈ 1 TWh /an | 125 m | 187 Mm³ |
Pareloup | Remblais | ≈ 1950 | ≈ 150 MW | ≈ 0,2 TWh /an | 43 m | 167 Mm³ |
L’Aigle | Semi-volée | ≈ 1950 | ≈ 200 MW | ≈ 0,3 TWh /an | 90 m | 195 Mm³ |
Marèges | Voûte béton | ≈ 1935 | ≈ 150 MW | ≈ 0,2 TWh /an | 89 m | 63 Mm³ |
Bon à savoir la hauteur n’est pas toujours corrélée au volume d’eau retenu. Le barrage de Serre-Ponçon est moins haut que celui de Grand’Maison mais retient un volume bien supérieur.
Mettez de côté sans y penser
Les grands barrages ne sont pas exempts de critiques.
Leurs impacts peuvent être significatifs
Impact sur les écosystèmes : Ils modifient les habitats aquatiques, gênent la migration des poissons, et transforment les paysages naturels.
Risques liés à la sécurité : Un barrage reste un ouvrage potentiellement dangereux en cas de rupture. En France, ces infrastructures sont soumises à des contrôles réguliers et rigoureux.
Surveillance continue : La sécurité des barrages est encadrée par des lois strictes. EDF, principal exploitant, effectue une veille constante, renforcée par des inspections annuelles et des plans de secours.
Le plus puissant barrage de France est le barrage de Grand’Maison, situé en Isère. Avec une puissance installée de 1 800 MW, il fonctionne selon le principe du pompage-turbinage, ce qui lui permet de stocker de l’énergie et de répondre rapidement aux pics de consommation électrique.
L’hydroélectricité représente environ 10% de la production électrique totale et 49 % de la production brute d'électricité renouvelable en France. Elle constitue la première source d’énergie renouvelable du pays, devant l’éolien et le solaire, grâce à un parc de plus de 2 300 installations hydroélectriques réparties sur tout le territoire.
Un barrage à pompage-turbinage (ou STEP) permet de stocker de l’électricité. Le principe : pendant les périodes creuses, l’eau est pompée vers un réservoir en hauteur. Lors des pics de demande, l’eau est relâchée vers le bas pour actionner des turbines et produire de l’électricité. Ce système permet d’équilibrer le réseau électrique.
Les barrages peuvent avoir plusieurs impacts environnementaux (modification des écosystèmes aquatiques, inondation de zones naturelles ou agricoles lors de la mise en eau, modification du débit naturel des rivières, etc.).
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