Adopté aux niveaux européen et international, le concept des limites planétaires vise à améliorer l’information sur les seuils que l’humanité ne devrait pas franchir. Ceci, dans l’objectif de ne pas fortement perturber les écosystèmes, afin de ne pas enclencher des déséquilibres irréversibles sur Terre. À savoir que les activités humaines (la déforestation, les catastrophes industrielles, la surexploitation des ressources, etc.) sont à l’origine de nombreux changements climatiques.

L’effet de serre est déséquilibré par la combustion excessive, notamment par l’utilisation des énergies fossiles. Le pétrole, le charbon et le gaz sont autant de polluants toxiques en raison des quantités de dioxyde de carbone qu’ils libèrent pendant la réaction chimique. Ces derniers provoquent ainsi des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et, par conséquent, le réchauffement planétaire. Au niveau mondial, la <strong>température moyenne de la surface terrestre a drastiquement augmenté au cours de dernières décennies.

Les risques environnementaux induits par l’empreinte humaine sont susceptibles d’affecter la stabilité de la biosphère, l’érosion de la biodiversité et l’acidification des océans. Le concept des limites planétaires a ainsi été établi dans le but de lutter contre le réchauffement climatique.

Les scientifiques identifient 9 seuils à ne pas dépasser pour limiter le changement climatique, particulièrement les modifications planétaires trop brutales de l’environnement. À ce jour, 7 d’entre eux ont été franchis et sont au point de non-retour.

Le changement climatique a déjà des répercussions sur la santé de multiple façon, telles que la prolifération des nuisibles et des maladies ou les crises alimentaires et de l’eau. De plus, le réchauffement de la planète entraîne des phénomènes météorologiques extrêmement puissants et ravageurs. Concrètement, pour limiter la hausse des températures, il faut réduire les émissions de CO2. D’ailleurs, la lutte contre le réchauffement climatique s’opère avec des écogestes simples au quotidien. Les choix de production de l’électricité et la recherche scientifique pour capturer le dioxyde de carbone constituent des solutions pour limiter l’effet de serre.