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Voilà une question qui revient souvent. Qu’est-ce que ça veut dire polluer ? Quels sont les paramètres pris en compte ? Si on se concentre sur les émissions de gaz à effet de serre, quels sont les secteurs qui émettent le plus ? Et surtout, ce qui nous fait vibrer chez helios : comment limiter cet impact ?
Dans cet article, on vous propose un tour d’horizon de ces pans de notre économie qui ont le plus de conséquences sur le réchauffement climatique. Loin d’être un constat alarmant ou une alerte, c’est surtout l’occasion de voir les opportunités et de donner envie à chacun de se retrousser les manches, parce que oui, tout est encore possible. Nous pouvons agir. Le plus tôt sera le mieux.
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Avant d’aller plus loin, il est important ici de définir ce que l’on entend par pollution. Celle-ci peut faire écho à de nombreux types de pollutions différents :
pollution de l'air (et le sujet brûlant des particules fines par exemple)
pollution de l'eau (et l’impact sur les poissons et la biodiversité)
pollution des sols (et l’impact par exemple sur l’agriculture)
pollution industrielle (et l’émission de gaz à effet de serre)
pollution agricole (avec notamment le sujet des pesticides)
pollution liée aux transports.
Bref, le sujet est large. En général, on note que cela fait écho à ce qui joue directement et le plus sur le réchauffement climatique : les émissions de gaz à effet de serre. Dans cet article, nous allons donc nous concentrer sur cet aspect.
Bon à savoir : Il est intéressant de distinguer la pollution (le résultat) et le polluant (ce qui est à l’origine de la pollution en question). Selon le site Actu-environnement, le polluant est “un agent à l'origine d'une altération des qualités d’un milieu, même si ce dernier y est à l’origine présent (avec un niveau inférieur au seuil de nocivité).”
Commençons par une projection à notre échelle. Regardons les secteurs les plus émetteurs en France. On se basera sur l’empreinte carbone, cet indicateur qui a pour objectif de mesurer l’impact d’une activité sur l’environnement, et notamment ce qui nous intéresse le plus, les émissions de gaz à effet de serre (GES) induites par cette activité.
D’après les chiffres partagés par les experts du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) dans leur rapport de 2014, voici la répartition :
Production de chaleur et d’électricité (25%)
Agriculture, foresterie et utilisation des sols (24%)
Industrie (21%)
Transports (14%)
Autre production d’énergie (10%)
Construction (6%)
Il est important de préciser ici que ce ne sont pas des chiffres exacts mais bien des estimations (calculées pour être cependant au plus proche de la réalité). Cependant, cela permet d’avoir une tendance et de voir qu’un top 3 se démarque : industrie, agriculture, production d’énergie. Ces différents secteurs servent par ailleurs à l’ensemble du fonctionnement du pays (le chauffage dans les logements, l’alimentation, les biens de consommation, etc…). Cela n’a donc rien de surprenant.
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Nous avons vu ce qui polluait le plus en France. Qu’en est-il dans le reste du monde ? Est-ce la même chose ? Comme on peut le voir sur le graphique ci-dessous, il y a une tendance générale. La production d’énergie, les transports et l’industrie (qui regroupe plusieurs pôles comme l’agroalimentaire, le plastique, l’automobile, etc…) sont les 3 pôles les plus émetteurs. Il y a ensuite des nuances par pays.
On voit par exemple qu’en Chine, la production d’énergie est le secteur avec l’empreinte carbone la plus importante. La raison ? Le pays a opté pour une politique énergétique en faveur du charbon, or c’est une manière de produire de l’électricité considérée comme très émettrice. En 2022, plus de 60% de l’électricité produite en Chine l’était via le charbon. Pour autant, le pays investit également massivement sur les énergies renouvelables (avec de l’éolien, du solaire mais aussi beaucoup d’hydraulique).
L’industrie est un domaine large. Pour faire simple, c’est ce qui permet de transformer de la matière en produit manufacturé. C’est donc aussi bien la défense, l’agroalimentaire, l’automobile ou encore les cosmétiques ou le textile. Il est difficile d’évaluer précisément l'impact de l’ensemble de ce pôle. Selon l’institut Carbone 4, cela correspondait à environ 18% des émissions françaises en 2016.
Voici quelques axes évoqués par Carbone 4 pour réduire cet impact :
L’installation de pompes à chaleur très haute température à la place d’une chaudière fossile pour les industries consommatrices de chaleur
La production d’hydrogène par électrolyse de l’eau, à la place d’hydrogène produit par vaporeformage du méthane
La capture et la séquestration du CO2 des fumées industrielles (on parle aussi de « Carbon Capture and Storage ») pour éviter qu’il ne s’échappe dans l’atmosphère.
Selon les sources, le chiffre varie légèrement.
Dans le monde, le secteur agricole serait responsable de 23 % des émissions anthropiques de gaz à effet de serre (GES), soit 12 GtCO2 équivalent/an. D’après Vert le Média, en France, l’agriculture représentait en 2020, environ 19% de l’empreinte carbone de la France. Par ailleurs, 69 % de ces émissions de gaz à effet de serre provenaient de l’élevage. Retrouvez dans le tableau ci-dessous, un aperçu plus détaillé des différents sous secteurs émetteurs de gaz à effet de serre de l’agriculture en France.
À partir de là, plusieurs pistes sont identifiées :
Réduire la consommation de viande : une étude récemment publiée par le réseau Action Climat et de la Société française de nutrition estime que “réduire la consommation actuelle de viande en France de 50 % permettrait d’atteindre les objectifs climatiques fixés pour le pays”
La diminution des émissions de GES : cela peut notamment passer par la mise en place de certaines technologies. Ce ne sera pas la solution à tout, évidemment, mais c’est un axe à prendre en contact. Il est par exemple possible de mettre en place des capteurs optiques (pour surveiller la santé des plantes), des pièges à insectes connectés (pour détecter les nuisibles), ou encore des capteurs de mouvements des animaux (pour suivre leur santé). Toutes ces solutions permettent d’optimiser l’usage des ressources, de maximiser la production et de limiter les risques.
Le stockage du carbone : les sols sont les principaux réservoirs en carbone de notre planète. L’agriculture peut permettre d’augmenter l’entrée de carbone dans les sols. Cela passe par exemple par la conservation d’un couvert végétal entre les cultures, l’allongement de la durée de vie des prairies temporaires, le fait d’enherber entre les rangs de vigne et arbres fruitiers.
Ce sont ici de simples pistes parmi des milliers possibles. On le sait, la transition du secteur agricole est complexe et nécessite la formation des personnes concernées et la mise en place de moyens conséquents.
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Retrouvez ci-dessous un aperçu de l’évolution des émissions de GES de l’industrie de l’énergie en France. Comme vous pouvez le voir, on constate que la courbe va dans le bon sens. Dans les années 90, cette industrie émettait environ 80 MtCO2. En 2018, ce chiffre est descendu pour être autour de 47 MtCO2.
Plusieurs opportunités ont été identifiées par les experts du sujet :
Opérer une transition vers les énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse, etc.)
Réduire la dépendance énergétique vis-à-vis de l’étranger
Réduire notre consommation énergétique au global
Prolonger au-delà de 50 ans la durée de vie des réacteurs nucléaires actuellement en service sur le territoire français
Nous avons ici évoqué les principaux émetteurs des émissions de carbone en France. On aurait par exemple aussi pu citer les transports ou le bâtiment. Une chose est sûre, pour atteindre les objectifs définis par les Accords de Paris ainsi que ceux préconisés par le GIEC, il faudra agir sur tous les pans de notre société. Quoi qu’il en soit, rien de plus stratégique que de s’attaquer en premier lieu aux secteurs les plus émetteurs.
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