Devenir freelance : une bonne idée en 2024 ?

Qu’est ce qu’un freelance ? 

Le terme "freelance" est utilisé de manière générique. Il définit en fait tout travailleur indépendant, quel que soit son statut (micro entrepreneur, président de SASU, etc.). Autrement dit, c’est une personne qui propose ses services (graphisme, développement web, stratégie marketing, etc.) en échange d’une rémunération ponctuelle.

Le freelance est seul décideur de l’évolution de sa vie professionnelle (validation de clients, prestations proposées, choix stratégiques, etc.). Ce statut s’oppose par définition à celui de salarié en CDI (donc d’une personne qui a signé un contrat et qui est intégrée dans une entreprise).

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C’est quoi le travail du freelance ?

Le freelance peut exercer une large variété de métiers (nous donnerons quelques exemples plus bas). Une chose à retenir ici, le freelance a une activité dans le domaine des services. Il ne vend donc pas un objet ou un produit physique, mais une prestation en échange d’une rémunération.

Pour l’aider à mener à bien ses missions, il peut par ailleurs s’entourer et faire appel à des prestataires externes. Ces collaborations peuvent être essentielles pour réussir dans des projets plus complexes et diversifiés.

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Quels sont les métiers phares exercés en freelance ?

Pour résumer, voici les 5 secteurs qui recrutent le plus de freelances :

• Le domaine de l'image et de la création (graphisme, motion design, etc.)

• Le secteur du marketing digital (growth manager, community manager, etc.)

• Le secteur de la technologie et de la data (data analyst, IA expert, etc.)

• Le secteur administratif (DAF, CFO, comptable, etc.)

• Le secteur RH (talent manager, etc.)

Quel salaire peut-on espérer en freelance ? 

Les deux types de facturation

Lorsque l’on travaille en tant que freelance, il existe deux types de facturation : 

• Au temps passé : Cela fait écho au fameux TJM (Taux Journalier Moyen). Autrement dit, vous facturez un coût à la journée. Il ne vous reste alors plus qu’à estimer le nombre de jours dont vous aurez besoin pour effectuer la mission afin de pouvoir établir un devis.

• Au forfait : À l’inverse du point précédent, l’idée est ici de facturer au livrable (un document, un design, un ebook, une stratégie de funnel de mails, etc.). Le client final voit donc une enveloppe globale qui lui garantit que ce dont il a besoin sera réalisé. L’enjeu pour le freelance est de prévoir de manière juste le temps dont il aura besoin réellement afin de facturer un forfait cohérent.

Bon à savoir :Ce que l’on constate, c’est que souvent un freelance qui démarre se lance avec un format de facturation au temps passé. Il reste ainsi flexible et peut ajuster la facturation si la mission se prolonge. Le choix de facturation peut également dépendre du métier et du type de prestation.

Zoom sur la notion de TJM 

Le Taux Journalier Moyen est généralement exprimé hors taxe.

C’est à partir de ce TJM que le freelance va pouvoir estimer son revenu mensuel. Il pourra ainsi ajuster les paramètres afin de viser la rémunération souhaitée (travailler plus ou moins, maintenir son taux ou l’augmenter, faire évoluer ses prestations, etc.).

Bon à savoir :  Il existe également un équivalent du TJM, c’est le THM. Vous avez probablement deviné ? Il s’agit du Taux Horaire Moyen (THM). Pour le calculer, il suffit de diviser le TJM par le nombre moyen d’heures travaillées par jour. Ce type de facturation est par exemple souvent utilisé pour du coaching.

Le baromètre des salaires en freelance

Pour vous donner un aperçu du marché, nous avons choisi de regarder l’étude partagée par Malt, une marketplace incontournable dans l’univers du freelancing. En d’autres mots, c’est une plateforme qui permet la mise en relation entre professionnels et freelances dans le but de réaliser une mission / prestation. La plateforme affiche aujourd’hui une communauté de plus de 441 998 professionnels. Elle permet donc d’avoir une très bonne vision du freelancing et des niveaux de rémunération / de facturation pratiqués selon les métiers.

Zoom sur la rémunération moyenne des 9 types de freelances sur Malt : 

• Administrateur système & DBA : 566€

• Chefs de projets et Coach agiles : 695€

• Consultants en communication, stratégie et business developers : 781€

• Développeurs : 570€

• Consultant webmarketing, marketing, analytics : 607€

• Graphistes et photographes : 412€

• Motion designers et réalisateurs : 451€

• Rédacteurs & community managers : 441€

Bon à savoir :  Ces informations permettent de se projeter sur la rémunération de chaque profil. C’est en revanche une donnée qui reste à prendre avec du recul. Il existe également beaucoup de freelances qui travaillent en direct avec leurs clients ou en passant par d'autres plateformes. Pour chaque métier, ces données peuvent donc aller légèrement à la hausse comme à la baisse. Par ailleurs, il est important de noter que l’on fait référence ici au TJM moyen, donc au prix facturé à la journée. Cela ne correspond pas au bénéfice final et au salaire que se verse le freelance.

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Le salaire médian d’un freelance en 2024

Le salaire net médian d’un freelance était autour de 3377€ mensuel en 2023. 

Pour la moyenne basse, elle était à 2010€ et pour les profils les plus expérimentés (donc la moyenne haute), le salaire était en moyenne de 6732 €. Notons ici que le profil “freelance” peut être en fait rattaché à différents types de statuts (auto entrepreneur, EURL, SASU, etc.). En fonction du statut choisi, les charges et façons de se verser un salaire varient (et donc la rémunération finale réelle aussi). En général, pour minimiser les charges, profiter d’un maximum de flexibilité, il est conseillé de privilégier la micro entrepreneur pour tout entrepreneur qui facture pour moins de 70.000€ annuels.

Qui peut devenir freelance ? 

Tout le monde. Il n’y a pas de prérequis avec une certaine expérience ou un profil type. Aujourd’hui, toute personne qui a envie de proposer ses services peut se lancer en tant que freelance.

En revanche, c’est à chacun de développer son réseau, définir ses prestations, vendre ses services, suivre l’évolution de ses revenus… En d’autres mots, c’est une démarche en théorie accessible à tous. Ensuite, c’est à chaque freelance de faire en sorte que son activité soit viable et lui permette de vivre comme il le souhaite.

Sources :

• Le baromètre des tarifs Malt

• Quels secteurs recrutent le plus de freelance ?